Nature primordiale. Des forêts sauvages au secours de l'homme

Par : Bernard Boisson

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  • Nombre de pages157
  • PrésentationBroché
  • Poids0.245 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-84398-318-4
  • EAN9782843983184
  • Date de parution03/12/2008
  • ÉditeurApogée (Editions)

Résumé

A mesure de notre immersion au plus profond des forêts sauvages, nous éprouvons des impressions, sensations, sentiments jusque-là ignorés dans nos villes, nos campagnes, et même dans les forêts domestiquées: la forêt sans l'homme réveille l'humain intérieur. Mais très vite, nous comprenons que ces lieux sont impropres au tourisme, à toute forme ordinaire de fréquentation humaine, tant nous véhiculons, à notre insu, tous les conditionnements psychologiques de notre société. Dès lors, comment retourner vers la nature sans la faire reculer? La reconnaissance des forêts sauvages par notre culture devrait aboutir à un point de rupture où s'opérerait la reconversion de nos sensibilités, et à un revirement face à tant d'atavismes séculaires. Nous sommes voués à reconnaître que la nature est autre, bien au-delà de nos représentations. Intégrer ce qui nous demeure le plus étranger dans les forêts sauvages nous amène à repenser différemment la conservation de la nature, l'artificialisation de nos environnements, et nos conditions de vie les plus quotidiennes. Ce n'est plus tant une simple biodiversité forestière qui est à sauver ici et là, mais le rôle fondamental des forêts sauvages dans le devenir de l'humanité, ce que nous pourrions appeler le "primordial" dans la nature comme dans l'humain...
A mesure de notre immersion au plus profond des forêts sauvages, nous éprouvons des impressions, sensations, sentiments jusque-là ignorés dans nos villes, nos campagnes, et même dans les forêts domestiquées: la forêt sans l'homme réveille l'humain intérieur. Mais très vite, nous comprenons que ces lieux sont impropres au tourisme, à toute forme ordinaire de fréquentation humaine, tant nous véhiculons, à notre insu, tous les conditionnements psychologiques de notre société. Dès lors, comment retourner vers la nature sans la faire reculer? La reconnaissance des forêts sauvages par notre culture devrait aboutir à un point de rupture où s'opérerait la reconversion de nos sensibilités, et à un revirement face à tant d'atavismes séculaires. Nous sommes voués à reconnaître que la nature est autre, bien au-delà de nos représentations. Intégrer ce qui nous demeure le plus étranger dans les forêts sauvages nous amène à repenser différemment la conservation de la nature, l'artificialisation de nos environnements, et nos conditions de vie les plus quotidiennes. Ce n'est plus tant une simple biodiversité forestière qui est à sauver ici et là, mais le rôle fondamental des forêts sauvages dans le devenir de l'humanité, ce que nous pourrions appeler le "primordial" dans la nature comme dans l'humain...