Mythes Fondateurs De La Bretagne. Aux Origines De La Celtomanie

Par : Joseph Rio

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  • Nombre de pages351
  • PrésentationBroché
  • Poids0.525 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 2,8 cm
  • ISBN2-7373-2699-0
  • EAN9782737326998
  • Date de parution01/05/2000
  • Collectionde memoire d'homme: l'histoire
  • ÉditeurOuest-France

Résumé

Les Bretons n'ont pas toujours invoqué d'antiques origines celtiques. Pendant sept siècles (du IXe au XVIe), leurs historiographes ont affirmé qu'ils étaient, comme les Romains, descendants des Troyens et que leur ancêtre Brutus était l'arrière-petit-fils d'Enée, l'un des héros de la guerre de Troie. Ce n'est qu'au XVIIIe siècle qu'ils revendiquèrent des origines gauloises et/ou celtiques. Les celtomanes s'attachèrent alors à prouver que la langue des Bretons, " les derniers rejetons des Gaulois ", remontait à l'origine des temps, qu'elle était parente de l'hébreu biblique et des langues les plus nobles, bref que le celtique, qu'ils considéraient comme la langue mère de l'humanité, donnait à la Bretagne une ancestralité nouvelle et glorieuse. Bien qu'essentiellement fondés sur un imaginaire de clercs et de nobles, ces mythes ont contribué à forger, à travers les siècles, une image de la Bretagne et une identité que bien des Bretons reconnaissent encore aujourd'hui. Quête des origines, historiographie et pouvoirs, affirmation du particularisme identitaire, invention de la bretonnité, voilà les thèmes qu'aborde ce livre.
Les Bretons n'ont pas toujours invoqué d'antiques origines celtiques. Pendant sept siècles (du IXe au XVIe), leurs historiographes ont affirmé qu'ils étaient, comme les Romains, descendants des Troyens et que leur ancêtre Brutus était l'arrière-petit-fils d'Enée, l'un des héros de la guerre de Troie. Ce n'est qu'au XVIIIe siècle qu'ils revendiquèrent des origines gauloises et/ou celtiques. Les celtomanes s'attachèrent alors à prouver que la langue des Bretons, " les derniers rejetons des Gaulois ", remontait à l'origine des temps, qu'elle était parente de l'hébreu biblique et des langues les plus nobles, bref que le celtique, qu'ils considéraient comme la langue mère de l'humanité, donnait à la Bretagne une ancestralité nouvelle et glorieuse. Bien qu'essentiellement fondés sur un imaginaire de clercs et de nobles, ces mythes ont contribué à forger, à travers les siècles, une image de la Bretagne et une identité que bien des Bretons reconnaissent encore aujourd'hui. Quête des origines, historiographie et pouvoirs, affirmation du particularisme identitaire, invention de la bretonnité, voilà les thèmes qu'aborde ce livre.