Existe-t-il des définitions de l'homme ? Peut-on même le définir ? De quel homme s'agit-il (pour pasticher Montaigne : d'une femme) ? Pour répondre à ces questions, il convient de remarquer que Montaigne n'a pas écrit un ouvrage De homine, ni sur la dignité de l'homme, ni sur le Sage comme l'a fait Charron. " C'est moi que je peins " n'est pas non plus l'équivalent de " c'est l'homme que je peins ", car Montaigne tourne et retourne la question en récitant plutôt, comme il dit, ce que l'homme n'est pas : divin, raisonnable, modéré dans ses passions. L'essai, forme imparfaite, est une série d'approches de l'homme et non un ensemble de définitions impossibles dans un monde mouvant, lui-même impossible à circonscrire par la science ou par la philosophie. Il n'y a pas d'humaine condition au sens où on l'entend habituellement, de malheurs mal partagés, mais un sujet parmi d'autres aux prises avec la représentation de ses " conditions et humeurs ".
Existe-t-il des définitions de l'homme ? Peut-on même le définir ? De quel homme s'agit-il (pour pasticher Montaigne : d'une femme) ? Pour répondre à ces questions, il convient de remarquer que Montaigne n'a pas écrit un ouvrage De homine, ni sur la dignité de l'homme, ni sur le Sage comme l'a fait Charron. " C'est moi que je peins " n'est pas non plus l'équivalent de " c'est l'homme que je peins ", car Montaigne tourne et retourne la question en récitant plutôt, comme il dit, ce que l'homme n'est pas : divin, raisonnable, modéré dans ses passions. L'essai, forme imparfaite, est une série d'approches de l'homme et non un ensemble de définitions impossibles dans un monde mouvant, lui-même impossible à circonscrire par la science ou par la philosophie. Il n'y a pas d'humaine condition au sens où on l'entend habituellement, de malheurs mal partagés, mais un sujet parmi d'autres aux prises avec la représentation de ses " conditions et humeurs ".