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Jean-Pierre Pincemin, né en 1944 à Paris. Autodidacte, il se consacre d'abord au cinéma, puis définitivement à la peinture et à la sculpture. En 1969, il organise avec Claude Viallat une exposition à l'Ecole Spéciale d'Architecture à Paris. Les artistes participant à cette exposition seront le noyau du groupe Support/Surface. Remarqué dès ses premières expositions à Paris, Jean-Pierre Pincemin ne participera pas au succès de ses camarades ; il s'engagera plutôt dans une voie où le classicisme (terme générique) était le but désigné. Sa peinture d'un chromatisme sophistiqué organisée par une construction rigoureuse fit de lui un artiste inimitable - tradition française oblige - impersonnalité, austérité, expression et sentiment retenus. Une sensualité cérébrale ! En 1986, par différentes influences nouvelles, il modifiera sa manière de peindre et sa conception de l'espace. Nous aurons alors affaire à des constructions expressionnistes et imaginatives pour aboutir à des principes qui sont ceux de la peinture figurative. Jean-Pierre Pincemin, soucieux de cohérence, s'adonnera à la sculpture, la gravure, le design et l'enseignement artistique pendant toutes ces années. Dans différents ouvrages publiés depuis 1979, nous pouvons suivre ce parcours. Ce dernier ouvrage qui lui est consacré aujourd'hui participe de ces expériences au travers de textes récents. Ce l'ivre, qui accompagne un ensemble d'expositions, trouve sa place dans les rapports excellents que l'artiste entretient avec l'éditeur. Il comporte 64 pages et renferme une cinquantaine de reproductions, dont certaines inédites. L'ensemble est dédié à Frédérique Martiningo, à l'origine de ce projet.