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  • Nombre de pages150
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.135 kg
  • Dimensions11,0 cm × 16,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-9973-58-046-7
  • EAN9789973580467
  • Date de parution21/06/2012
  • CollectionPoche
  • ÉditeurElyzad

Résumé

Un vieil homme, ouvrier chez Renault, revient vivre à Alger après trente ans passés dans l'usine-forteresse de Boulogne-Billancourt. II vit seul, dans une petite maison aux volets verts, face à la mer. II a eu sept filles et un fils dont il est sans nouvelles depuis longtemps et à qui il n'a jamais réussi à parler. Avec la complicité de la jeune Alma, écrivain public à la Grande Poste, il lui écrit, il tente de lui écrire.
Un roman sur les silences de l'histoire, du roman familial dans l'exil. Le silence qui sépare un père de son fils.
Un vieil homme, ouvrier chez Renault, revient vivre à Alger après trente ans passés dans l'usine-forteresse de Boulogne-Billancourt. II vit seul, dans une petite maison aux volets verts, face à la mer. II a eu sept filles et un fils dont il est sans nouvelles depuis longtemps et à qui il n'a jamais réussi à parler. Avec la complicité de la jeune Alma, écrivain public à la Grande Poste, il lui écrit, il tente de lui écrire.
Un roman sur les silences de l'histoire, du roman familial dans l'exil. Le silence qui sépare un père de son fils.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 2 notes dont 1 avis lecteur
Lettre toujours recommencée
Le vieil homme est assis, face à la mer. Alma va jusqu’à la grande Poste à pied, il fait beau. C’est là qu’ils se retrouvent presque tous les jours. « Elle voit le vieil homme assis. Il l’attend. C’est lui, sa veste bleu de Chine usée, blanche aux coudes, achetée à Barbès chez les Arabes de la Goutte d’Or, les vestes accrochées à la porte, l’étiquette « pas cher » qu’il ne sait pas lire. » Alma est écrivain public à la Grande Poste et lui, ouvrier chez Renault en retraite, revenu au Pays. Au fil des jours s’établit un dialogue entre le chibani et la jeune bourgeoise, entre l’illettré et la lettrée. Cette lettre recommencée chaque jour : Mon cher fils, je voudrais tant pouvoir te parler, je voudrais tant te dire tout ce que je n’ai pas su ni pu te dire….. Chaque jour, Il parle de Tahar. Chaque jour Alma commence sa lettre, pose une question sans avoir l’air, surtout ne pas brusquer le vieil homme. « Il écrit à son fils, le fils préféré, fils unique, il aurait pu ne pas l’aimer, il l’aime » Chaque jour le vieil homme confie sa vie à Alma, chaque jour la lettre est recommencée, Chaque jour les souvenirs affluent, la France, l’usine, l’île Seguin. Le vieil homme raconte ce qu’il n’a pu partager avec son fils, cette vie de labeur au service de Renault, la nuit du 17 octobre 1961. Tahar refuse d’écouter son père, ne veut pas savoir ni comprendre Alma écoute le vieil homme raconter sa vie qui rejoint l’histoire des chibanis venus travailler en France, les drames vécus, l’incompréhension grandissante entre les générations, le racisme, l’islamisme qui monte, qui recrute les jeunes désœuvrés pour en faire des « combattants-ennemis ». La poésie et la nostalgie sont là. Le présent algérien n’est pas tendre avec sa jeunesse sans travail, avec ses femmes. Comme toujours, Leïla Sebbar nous embarque dans son Algérie et nous parle de ces vies solitaires, de l’exil et du retour. Un très bon moment de lecture, un grand plaisir de retrouver Leïla Sebbar. Toujours le même soin apporté à ce livre par les éditions Elyzad.
Le vieil homme est assis, face à la mer. Alma va jusqu’à la grande Poste à pied, il fait beau. C’est là qu’ils se retrouvent presque tous les jours. « Elle voit le vieil homme assis. Il l’attend. C’est lui, sa veste bleu de Chine usée, blanche aux coudes, achetée à Barbès chez les Arabes de la Goutte d’Or, les vestes accrochées à la porte, l’étiquette « pas cher » qu’il ne sait pas lire. » Alma est écrivain public à la Grande Poste et lui, ouvrier chez Renault en retraite, revenu au Pays. Au fil des jours s’établit un dialogue entre le chibani et la jeune bourgeoise, entre l’illettré et la lettrée. Cette lettre recommencée chaque jour : Mon cher fils, je voudrais tant pouvoir te parler, je voudrais tant te dire tout ce que je n’ai pas su ni pu te dire….. Chaque jour, Il parle de Tahar. Chaque jour Alma commence sa lettre, pose une question sans avoir l’air, surtout ne pas brusquer le vieil homme. « Il écrit à son fils, le fils préféré, fils unique, il aurait pu ne pas l’aimer, il l’aime » Chaque jour le vieil homme confie sa vie à Alma, chaque jour la lettre est recommencée, Chaque jour les souvenirs affluent, la France, l’usine, l’île Seguin. Le vieil homme raconte ce qu’il n’a pu partager avec son fils, cette vie de labeur au service de Renault, la nuit du 17 octobre 1961. Tahar refuse d’écouter son père, ne veut pas savoir ni comprendre Alma écoute le vieil homme raconter sa vie qui rejoint l’histoire des chibanis venus travailler en France, les drames vécus, l’incompréhension grandissante entre les générations, le racisme, l’islamisme qui monte, qui recrute les jeunes désœuvrés pour en faire des « combattants-ennemis ». La poésie et la nostalgie sont là. Le présent algérien n’est pas tendre avec sa jeunesse sans travail, avec ses femmes. Comme toujours, Leïla Sebbar nous embarque dans son Algérie et nous parle de ces vies solitaires, de l’exil et du retour. Un très bon moment de lecture, un grand plaisir de retrouver Leïla Sebbar. Toujours le même soin apporté à ce livre par les éditions Elyzad.
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