Miroir du monde. L'invention du tableau dans les Pays-Bas

Par : Hans Belting

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  • Nombre de pages256
  • PrésentationRelié
  • Poids1.42 kg
  • Dimensions20,5 cm × 27,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-7541-0571-2
  • EAN9782754105712
  • Date de parution19/03/2014
  • ÉditeurHazan
  • TraducteurJean Bernard Torrent

Résumé

L'apparition du tableau, dans l'Europe du Nord dans les Flandres au XVe siècle, synonyme de l'émergence et de l'affirmation de l'artiste et du spectateur-modèle à travers le développement du portrait. Une naissance qui devait connaître une légère postérité. Autour de 1430, selon l'auteur, le tableau à son apparition s'est fait connaître comme un miroir peint (motif récurrent dans les compositions) mais également comme une fenêtre donnant sur le monde, tandis que le miroir renvoie à notre regard.
L'invention du tableau, autour de 1430 dans les Flandres, avec van Eyck et ses émules, trouve son identité dans cette double métaphore. Mais sa nouveauté radicale suppose une préhistoire que l'auteur situe dans les milieux de cour épris d'ouvrages d'orfèvrerie et de miniatures, synonymes d'esthétique du matériaux par opposition à l'esthétique de la représentation mimétique alors en train de se mettre en place.
Ces conquêtes prennent forme à travers l'affirmation de l'identité de l'artiste, imputable à l'esprit de Renaissance, et celle du spectateur, contemporaine de l'épanouissement de la bourgeoisie et de l'apparition du genre du portrait.
L'apparition du tableau, dans l'Europe du Nord dans les Flandres au XVe siècle, synonyme de l'émergence et de l'affirmation de l'artiste et du spectateur-modèle à travers le développement du portrait. Une naissance qui devait connaître une légère postérité. Autour de 1430, selon l'auteur, le tableau à son apparition s'est fait connaître comme un miroir peint (motif récurrent dans les compositions) mais également comme une fenêtre donnant sur le monde, tandis que le miroir renvoie à notre regard.
L'invention du tableau, autour de 1430 dans les Flandres, avec van Eyck et ses émules, trouve son identité dans cette double métaphore. Mais sa nouveauté radicale suppose une préhistoire que l'auteur situe dans les milieux de cour épris d'ouvrages d'orfèvrerie et de miniatures, synonymes d'esthétique du matériaux par opposition à l'esthétique de la représentation mimétique alors en train de se mettre en place.
Ces conquêtes prennent forme à travers l'affirmation de l'identité de l'artiste, imputable à l'esprit de Renaissance, et celle du spectateur, contemporaine de l'épanouissement de la bourgeoisie et de l'apparition du genre du portrait.