Mensonge, mauvaise foi, mystification. Les mésaventures du pacte fictionnel

Par :

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages204
  • PrésentationBroché
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-7116-1723-8
  • EAN9782711617234
  • Date de parution12/01/2005
  • CollectionAnnales Institut Philosophie
  • ÉditeurVrin
  • CompilateurThierry Lenain

Résumé

Toute communication humaine implique la détermination du degré de véracité du message : outre le contenu d'information véhiculé, encore faut-il signifier sa position sur une échelle qui s'étend de la fiction pure à l'expression donnée pour vraiment vraie. Ainsi les représentations artistiques s'annoncent-elles le plus souvent comme des fictions : une image picturale commence par dire au spectateur " je suis une peinture ", un spectacle théâtral se déroule dans la clôture d'un espace et d'une durée clairement affectés au " faire-semblant ". Mais ce pacte fictionnel est susceptible de connaître bien des mésaventures. L'honnête imitation peut déboucher sur le faux ou la mystification, l'entente fictionnelle se borner à la connivence solipsiste du locuteur avec lui-même (mensonge), la conviction intime se constituer en mauvaise foi. En retour, cependant, la communication peut aussi user de ces trahisons du pacte comme d'autant de moyens rhétoriques au service d'une véracité dialectiquement augmentée. Quelques figures de cette problématique sont abordées ici, principalement dans le champ littéraire et artistique, mais aussi dans le domaine du récit historique et de la parole scientifique.
Toute communication humaine implique la détermination du degré de véracité du message : outre le contenu d'information véhiculé, encore faut-il signifier sa position sur une échelle qui s'étend de la fiction pure à l'expression donnée pour vraiment vraie. Ainsi les représentations artistiques s'annoncent-elles le plus souvent comme des fictions : une image picturale commence par dire au spectateur " je suis une peinture ", un spectacle théâtral se déroule dans la clôture d'un espace et d'une durée clairement affectés au " faire-semblant ". Mais ce pacte fictionnel est susceptible de connaître bien des mésaventures. L'honnête imitation peut déboucher sur le faux ou la mystification, l'entente fictionnelle se borner à la connivence solipsiste du locuteur avec lui-même (mensonge), la conviction intime se constituer en mauvaise foi. En retour, cependant, la communication peut aussi user de ces trahisons du pacte comme d'autant de moyens rhétoriques au service d'une véracité dialectiquement augmentée. Quelques figures de cette problématique sont abordées ici, principalement dans le champ littéraire et artistique, mais aussi dans le domaine du récit historique et de la parole scientifique.