Mémoires du règne de Louis XIV. Tome 2, 1682-1685
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- Nombre de pages218
- PrésentationRelié
- Poids0.28 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,4 cm × 1,4 cm
- ISBN978-2-84909-647-5
- EAN9782849096475
- Date de parution01/07/2011
- CollectionSources histoire de France
- ÉditeurPaléo
Résumé
Le commencement du mois de juin fut signalé par l'exil d'un grand nombre de personnes considérables accusées de débauches ultramontaines. M le comte de Vermandois, amiral de France, qui n'avait encore que quatorze à quinze ans, était fort mêlé dans ces débauches, et, le Roi l'ayant interrogé avec toute l'autorité d'un père et d'un roi, il n'avait pas pu tenir contre lui et avait tout avoué, de sorte que le Roi avait su par lui tous ceux qui y avaient quelque part, ce qui fut cause de leur disgrâce.
M le Grand ne put sauver M le comte de Marsan, son frère, lequel, quoiqu'il ne fût pas chassé de la cour, fut néanmoins perdu dans l'esprit du Roi à n'en jamais revenir. Le Roi dit à M le Grand qu'il avait aimé et estimé M de Marsan, mais qu'il ne pouvait plus le regarder qu'avec horreur et que c'était un monstre qui avait voulu corrompre son fils. Ce fils n'était pas Monsieur l'amiral, comme plusieurs l'entendaient, mais Monseigneur le Dauphin lui-même.
M le Grand ne put sauver M le comte de Marsan, son frère, lequel, quoiqu'il ne fût pas chassé de la cour, fut néanmoins perdu dans l'esprit du Roi à n'en jamais revenir. Le Roi dit à M le Grand qu'il avait aimé et estimé M de Marsan, mais qu'il ne pouvait plus le regarder qu'avec horreur et que c'était un monstre qui avait voulu corrompre son fils. Ce fils n'était pas Monsieur l'amiral, comme plusieurs l'entendaient, mais Monseigneur le Dauphin lui-même.
Le commencement du mois de juin fut signalé par l'exil d'un grand nombre de personnes considérables accusées de débauches ultramontaines. M le comte de Vermandois, amiral de France, qui n'avait encore que quatorze à quinze ans, était fort mêlé dans ces débauches, et, le Roi l'ayant interrogé avec toute l'autorité d'un père et d'un roi, il n'avait pas pu tenir contre lui et avait tout avoué, de sorte que le Roi avait su par lui tous ceux qui y avaient quelque part, ce qui fut cause de leur disgrâce.
M le Grand ne put sauver M le comte de Marsan, son frère, lequel, quoiqu'il ne fût pas chassé de la cour, fut néanmoins perdu dans l'esprit du Roi à n'en jamais revenir. Le Roi dit à M le Grand qu'il avait aimé et estimé M de Marsan, mais qu'il ne pouvait plus le regarder qu'avec horreur et que c'était un monstre qui avait voulu corrompre son fils. Ce fils n'était pas Monsieur l'amiral, comme plusieurs l'entendaient, mais Monseigneur le Dauphin lui-même.
M le Grand ne put sauver M le comte de Marsan, son frère, lequel, quoiqu'il ne fût pas chassé de la cour, fut néanmoins perdu dans l'esprit du Roi à n'en jamais revenir. Le Roi dit à M le Grand qu'il avait aimé et estimé M de Marsan, mais qu'il ne pouvait plus le regarder qu'avec horreur et que c'était un monstre qui avait voulu corrompre son fils. Ce fils n'était pas Monsieur l'amiral, comme plusieurs l'entendaient, mais Monseigneur le Dauphin lui-même.