Le destin d’une vie peut tenir à trois fois rien. Le désir suscité par une rencontre qui a pour conséquence une rupture, de la violence, voire une issue irrémédiable que l’on n’ose imaginer. Bref, le hasard de la vie, si hasard il y a peut entraîner des conséquences fâcheuses à ses acteurs, a fortiori quand ceux-ci ne se rappellent pas ce qui s’est passé, ni ce qu’ils étaient avant ce point de rupture. Donald Westlake nous plonge dans cette aventure humaine à travers Mémoire morte, le dernier roman traduit de cet auteur parti sous d’autres cieux et paru aux éditions Rivages.
Tout commence par un coma de Paul Cole. Cet acteur new-yorkais se retrouve sur un lit d’hôpital, seul face à l’inconnu. Il ne se souvient que de son nom et de quelques bribes de souvenirs. Il a une adresse sur New York mais les ressources qu’ils lui restent ne lui permettent pas d’atteindre la grosse pomme. Faute de mémoires, il ne peut joindre personne. Il prend donc le bus qui l’emmène vers l’est et le laisse à Jeffreys, une bourgade dans laquelle il essaiera de se refaire un pécule afin d’aller à New York où il lui semble que sa vie se trouve.
Donald Westlake était un auteur prolifique, qui n’est pas synonyme pour lui d’un manque de talent bien au contraire. Il suffit de lire Mémoire morte pour en avoir la confirmation. L’auteur du Couperet emporte le lecteur dans une enquête existentielle passionnante sur cet homme à la recherche de lui-même. Le talent de Westlake se loge à la fois dans le style mais aussi dans l’originalité d thème et de la manière dont il le traite. Et cela sans jamais paraître hors sujet. La fin de cette équipée est brillante, à la hauteur de la qualité globale de ce roman. Mémoire morte nous invite à nous souvenir de cet auteur américain et à nous replonger dans œuvre littéraire.
Le destin d’une vie peut tenir à trois fois rien. Le désir suscité par une rencontre qui a pour conséquence une rupture, de la violence, voire une issue irrémédiable que l’on n’ose imaginer. Bref, le hasard de la vie, si hasard il y a peut entraîner des conséquences fâcheuses à ses acteurs, a fortiori quand ceux-ci ne se rappellent pas ce qui s’est passé, ni ce qu’ils étaient avant ce point de rupture. Donald Westlake nous plonge dans cette aventure humaine à travers Mémoire morte, le dernier roman traduit de cet auteur parti sous d’autres cieux et paru aux éditions Rivages.
Tout commence par un coma de Paul Cole. Cet acteur new-yorkais se retrouve sur un lit d’hôpital, seul face à l’inconnu. Il ne se souvient que de son nom et de quelques bribes de souvenirs. Il a une adresse sur New York mais les ressources qu’ils lui restent ne lui permettent pas d’atteindre la grosse pomme. Faute de mémoires, il ne peut joindre personne. Il prend donc le bus qui l’emmène vers l’est et le laisse à Jeffreys, une bourgade dans laquelle il essaiera de se refaire un pécule afin d’aller à New York où il lui semble que sa vie se trouve.
Donald Westlake était un auteur prolifique, qui n’est pas synonyme pour lui d’un manque de talent bien au contraire. Il suffit de lire Mémoire morte pour en avoir la confirmation. L’auteur du Couperet emporte le lecteur dans une enquête existentielle passionnante sur cet homme à la recherche de lui-même. Le talent de Westlake se loge à la fois dans le style mais aussi dans l’originalité d thème et de la manière dont il le traite. Et cela sans jamais paraître hors sujet. La fin de cette équipée est brillante, à la hauteur de la qualité globale de ce roman. Mémoire morte nous invite à nous souvenir de cet auteur américain et à nous replonger dans œuvre littéraire.