Je dis toujours qu’un écrivain, c’est quelqu’un qui écrit dans ma langue, tout en me donnant l’impression qu’il me fait découvrir – et comprendre – une langue étrangère. C’est-à-dire une langue absolument unique, dont je ne m’explique pas la source ni les mécanismes, mais qui me transmets du sens, de l’émotion, des images. Qui me parle. Ce livre, cette autrice font partie de ceux qui me parlent. D’ailleurs son écriture tient de la déclamation, de la tirade de tragédienne – on comprend qu’elle cite Racine en exergue du récit. C’est un grand souffle qui à la fois tient en haleine et transporte, vivifie, anime. Plein de passages m’ont véritablement enthousiasmé par leur beauté. J’ai découvert des mots, des jeux de sens et de sons. C’est presque des vocalises, il y a d’ailleurs aussi tout un travail du rythme et de (dé)construction de la syntaxe qui contribue à cette sensation d’une grande respiration (et inspiration). À découvrir, vraiment.
Je dis toujours qu’un écrivain, c’est quelqu’un qui écrit dans ma langue, tout en me donnant l’impression qu’il me fait découvrir – et comprendre – une langue étrangère. C’est-à-dire une langue absolument unique, dont je ne m’explique pas la source ni les mécanismes, mais qui me transmets du sens, de l’émotion, des images. Qui me parle. Ce livre, cette autrice font partie de ceux qui me parlent. D’ailleurs son écriture tient de la déclamation, de la tirade de tragédienne – on comprend qu’elle cite Racine en exergue du récit. C’est un grand souffle qui à la fois tient en haleine et transporte, vivifie, anime. Plein de passages m’ont véritablement enthousiasmé par leur beauté. J’ai découvert des mots, des jeux de sens et de sons. C’est presque des vocalises, il y a d’ailleurs aussi tout un travail du rythme et de (dé)construction de la syntaxe qui contribue à cette sensation d’une grande respiration (et inspiration). À découvrir, vraiment.