Membres fantômes

Par : Catherine Lemaire

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  • Nombre de pages220
  • PrésentationBroché
  • Poids0.235 kg
  • Dimensions10,5 cm × 20,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-84324-017-4
  • EAN9782843240171
  • Date de parution11/03/1998
  • ÉditeurEmpecheurs de penser en rond

Résumé

Cet ouvrage traite de l'une des plus fascinantes énigmes de la neurologie clinique : il s'agit du membre qui a cessé d'exister. Ce phénomène connu de très longue date n'a suscité que très peu de travaux de la part des Français. Catherine Lemaire tente ici de lui redonner vie et de le réintroduire dans l'arène moderne des neurosciences. Le membre fantôme le plus pur et le plus caractéristique est bien celui des amputés, qui consiste en une élaboration sensorielle souvent vivace et durable du segment anatomique du soi pourtant définitivement perdu par chirurgie sectionnaire ou accident mutilant. Le membre, tout disparu ou tout mort qu'il est, s'impose à la conscience, soit continûment, soit par intermittence, et cela pendant des années. "Je sens toujours ma jambe, mon bras, comme s'ils étaient là", rien de visuel là-dedans : c'est la partie sensitive ou sensorielle d'un tout, traditionnellement nommé schéma corporel ou image du corps physique, conscience du soi anatomique et morphologique. Illusion ou hallucination ? Le malade sait. Il sait très bien que sa vision éteint le fantôme de membre, l'obscurité le fait renaître ou l'exagère, la palpation l'abolit. Bref, la chose corporelle amputée est bien là, perceptible et vécue, mais invisible et intouchable.
Cet ouvrage traite de l'une des plus fascinantes énigmes de la neurologie clinique : il s'agit du membre qui a cessé d'exister. Ce phénomène connu de très longue date n'a suscité que très peu de travaux de la part des Français. Catherine Lemaire tente ici de lui redonner vie et de le réintroduire dans l'arène moderne des neurosciences. Le membre fantôme le plus pur et le plus caractéristique est bien celui des amputés, qui consiste en une élaboration sensorielle souvent vivace et durable du segment anatomique du soi pourtant définitivement perdu par chirurgie sectionnaire ou accident mutilant. Le membre, tout disparu ou tout mort qu'il est, s'impose à la conscience, soit continûment, soit par intermittence, et cela pendant des années. "Je sens toujours ma jambe, mon bras, comme s'ils étaient là", rien de visuel là-dedans : c'est la partie sensitive ou sensorielle d'un tout, traditionnellement nommé schéma corporel ou image du corps physique, conscience du soi anatomique et morphologique. Illusion ou hallucination ? Le malade sait. Il sait très bien que sa vision éteint le fantôme de membre, l'obscurité le fait renaître ou l'exagère, la palpation l'abolit. Bref, la chose corporelle amputée est bien là, perceptible et vécue, mais invisible et intouchable.