Mathilde De Morny. 1862-1944, La Scandaleuse Marquise Et Son Temps

Par : Fernande Gontier, Claude Francis

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  • Nombre de pages330
  • PrésentationBroché
  • Poids0.455 kg
  • Dimensions14,1 cm × 22,5 cm × 2,8 cm
  • ISBN2-262-01316-0
  • EAN9782262013165
  • Date de parution24/02/2000
  • ÉditeurPerrin

Résumé

Mathilde de Morny (1862-1944), a scandalisé et fasciné la " Belle Epoque ". Dernière fille du duc de Morny et de son épouse la princesse Sophie Troubetzkoï, elle était donc par la main gauche arrière petite-fille de Talleyrand et petite-fille de la reine Hortense, mère légitime de Napoléon III et officieuse de Morny. Elle fut élevée par le duc de Sesto, grand d'Espagne, second mari de sa mère, tuteur d'Alphonse XII et gouverneur de Madrid. Mariée à dix-huit ans à Jacques, marquis de Belbeuf, elle s'en sépara rapidement, affichant ses préférences pour les femmes. Sa conduite extravagante en fait une célébrité parisienne, les adolescentes imitent ses tenues et, sur les boulevards, on boit une marquise, cocktail qu'elle a lancé. Belle et follement riche, elle entretient Liane de Pougy, la courtisane la plus chère d'Europe, puis, pendant dix ans, Colette. Elle s'exhibe avec celle-ci sur la scène du Moulin-Rouge, déchaînant une tempête. En 1900, elle adopte définitivement le costume masculin, se fait appeler " Monsieur le Marquis " et " Oncle Max " par ses intimes. Colette l'a immortalisée au masculin dans Max de La Vagabonde et au féminin dans la chevalière du Pur et l'Impur. Elle a toujours autour d'elle une cour de jeunes artistes, dont Jean de Tinan, Laurent Tailhade, mais s'attache à Sacha Guitry qui, seul, comprenait cet être hors normes. Leur amitié dura quarante ans. C'est lui qui mena son deuil quand elle se suicida le 29 juin 1944.
Mathilde de Morny (1862-1944), a scandalisé et fasciné la " Belle Epoque ". Dernière fille du duc de Morny et de son épouse la princesse Sophie Troubetzkoï, elle était donc par la main gauche arrière petite-fille de Talleyrand et petite-fille de la reine Hortense, mère légitime de Napoléon III et officieuse de Morny. Elle fut élevée par le duc de Sesto, grand d'Espagne, second mari de sa mère, tuteur d'Alphonse XII et gouverneur de Madrid. Mariée à dix-huit ans à Jacques, marquis de Belbeuf, elle s'en sépara rapidement, affichant ses préférences pour les femmes. Sa conduite extravagante en fait une célébrité parisienne, les adolescentes imitent ses tenues et, sur les boulevards, on boit une marquise, cocktail qu'elle a lancé. Belle et follement riche, elle entretient Liane de Pougy, la courtisane la plus chère d'Europe, puis, pendant dix ans, Colette. Elle s'exhibe avec celle-ci sur la scène du Moulin-Rouge, déchaînant une tempête. En 1900, elle adopte définitivement le costume masculin, se fait appeler " Monsieur le Marquis " et " Oncle Max " par ses intimes. Colette l'a immortalisée au masculin dans Max de La Vagabonde et au féminin dans la chevalière du Pur et l'Impur. Elle a toujours autour d'elle une cour de jeunes artistes, dont Jean de Tinan, Laurent Tailhade, mais s'attache à Sacha Guitry qui, seul, comprenait cet être hors normes. Leur amitié dura quarante ans. C'est lui qui mena son deuil quand elle se suicida le 29 juin 1944.