Marguerite Duras : Ecriture et politique

Par : Dominique Roussel- Denès

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  • Nombre de pages259
  • PrésentationBroché
  • Poids0.295 kg
  • Dimensions13,5 cm × 22,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-7475-8150-0
  • EAN9782747581509
  • Date de parution01/03/2005
  • CollectionCritiques Littéraires
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

De sa naissance dans l'Indochine coloniale de 1914 à ses derniers regards sur l'actualité des années 90, en passant par ses fréquentations, ses engagements et ses ambiguïtés, Marguerite Duras n'a cessé d'épouser la ligne brisée du XXe siècle. Née du va et vient entre le "monde extérieur", territoire du politique, et la "chambre noire", lieu de l'écriture, son oeuvre est si nourrie de résonances que la question de l'écriture politique méritait d'être examinée.
Lire Duras dans la vaste perspective que trace un demi-siècle de création fait apparaître qu'elle procède par retard sur l'événement et par ambiguïté, ce qui la conduit d'une part au désengagement politique et à la perte du réel, et d'autre part, à un engagement poétique et à la poétisation du réel. Fondamentalement hostile à toutes les formes du pouvoir, Marguerite Duras s'en prend aussi à la coercition du langage et du style : de cet affranchissement généralisé naît le progrès de la pensée et de la forme durassiennes vers l'indifférence et l'indifférencié, dans une tentative affirmée de saisie du Tout où le monde recouvre son unité et où l'oeuvre acquiert son unicité.
De sa naissance dans l'Indochine coloniale de 1914 à ses derniers regards sur l'actualité des années 90, en passant par ses fréquentations, ses engagements et ses ambiguïtés, Marguerite Duras n'a cessé d'épouser la ligne brisée du XXe siècle. Née du va et vient entre le "monde extérieur", territoire du politique, et la "chambre noire", lieu de l'écriture, son oeuvre est si nourrie de résonances que la question de l'écriture politique méritait d'être examinée.
Lire Duras dans la vaste perspective que trace un demi-siècle de création fait apparaître qu'elle procède par retard sur l'événement et par ambiguïté, ce qui la conduit d'une part au désengagement politique et à la perte du réel, et d'autre part, à un engagement poétique et à la poétisation du réel. Fondamentalement hostile à toutes les formes du pouvoir, Marguerite Duras s'en prend aussi à la coercition du langage et du style : de cet affranchissement généralisé naît le progrès de la pensée et de la forme durassiennes vers l'indifférence et l'indifférencié, dans une tentative affirmée de saisie du Tout où le monde recouvre son unité et où l'oeuvre acquiert son unicité.