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Ancienne cascadeuse professionnelle, Marguerite Courbet a quatre-vingts ans. Veuve, délaissée par son fils unique et dépendante de son aide à domicile, elle songe sérieusement à en finir avec la vie. Sa spécialité, c'est la chute libre. Mais comment se suicider lorsqu'on est en fauteuil roulant et qu'on habite dans un pavillon de plain-pied ? Une proposition inattendue d'un ami réalisateur lui apporte une solution.
Elle tirera sa révérence lors du tournage de Mamie Cascade, un long métrage inspiré de sa vie exceptionnelle. La dernière chute libre, de quarante mètres en décapotable, prévue dans le scénario lui sera fatale. Marguerite est une professionnelle : avant de mourir, elle doit honorer son contrat et réussir les autres cascades du film. Elle reprend donc contact avec Micka, son ancien mécanicien, qui l'aidera à préparer les voitures et à chorégraphier les scènes d'action.
Elle sollicite son vieux médecin, à qui elle donne cinq mois pour " réparer " sa cheville blessée. Et elle embauche Gustave, un jeune homme de vingt-neuf ans, traducteur de notices techniques, afin qu'il écrive ses mémoires. Contre toute attente, Marguerite va s'attacher à Gustave et à son entourage. Les discussions sont riches. Ils se livrent et se comprennent. Les certitudes de la cascadeuse vacillent.
Le traducteur se découvre. Une profonde amitié naît. Et s'il suffisait d'une rencontre pour changer une vie ? Paul Ivoire, cinquante ans, vit en Bourgogne avec sa famille. Il est l'auteur de A chacun son rêve (éditions Anne Carrière) et d'une trilogie jeunesse, Poules-renards-vipères (Poulpe Fiction), qui a remporté en 2018 le prix Littérature jeunesse du salon de Saint-Maur et le prix du festival " Livres dans la boucle " de Besançon.
Mamie Cascade est son second roman pour adultes.
Une belle histoire.
Tout de suite la couverture nous interpelle. On se demande ce qu'elle peut cacher avec ce titre énigmatique. Ne boudez pas les remerciements, ils sont un complément au roman. Pendant la lecture on ressent différentes émotions. On rit et on est ému. On a peur et ensuite nous sommes heureux. On s'attache bien sûr à Marguerite mais à beaucoup d'autres personnages. Tous s'impliquent dans le (ou les) projet. Une lecture dans laquelle toutes les générations sont représentées. Cela commence par les petites filles de Marguerite qui ont 13 et 15 ans jusqu'à l'héroïne du roman. Océane, Flavien, Gustave, Marco et d'autres tombent sous le charme de Mamie Cascade qui a beaucoup de caractère. Les chapitres s'enchaînent naturellement. L'auteur a misé sur les sentiments et la solidarité entre chaque personnage.
L'écriture est facile à lire. Paul a pu rencontrer "Marguerite" (Aurore) car cette personne existe, elle est plus jeune. La cascadeuse lui a donné des renseignements qui donnent au livre cet accent de vérité.
Un roman qui se termine par un Happy end, mais pas seulement. Tout au long de la lecture, il y a un peu de suspense très agréable.
Chronique complète sur Vie quotidienne de FLaure