Maltraiter ou punir ?. La violence envers les enfa
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- Nombre de pages420
- PrésentationBroché
- Poids0.63 kg
- Dimensions15,3 cm × 22,7 cm × 2,6 cm
- ISBN978-2-7646-0474-8
- EAN9782764604748
- Date de parution03/08/2015
- CollectionEssais sciences humaines
- ÉditeurBoréal
Résumé
EssaiHors office Eté 2015 Informations génériques Titre : Maltraiter ou punir ? Coll. : EssaiAuteur(s) : Marie-Aimée Cliche Editeur : Editions du Boréal Date de MEV : 15 août 2015Format : 14 x 21 cm Prix : 23 eurosNombre de pages : 424ISBN : 978-2-7646-0474-8 Contenu du livre La violence envers les enfants a toujours existé et existe encore. Ce qui a changé, c'est la sensibilité de la société, le degré de violence qu'elle tolère.
Pendant des millénaires, des éducateurs bien intentionnés ont enseigné comment user des punitions corporelles, sans en abuser. Au Québec, du milieu du XIXe siècle à la Révolution tranquille, cette légitimation de la violence se retrouve dans les revues familiales, les livres destinés aux parents et les conseils dispensés par les responsables des courriers du cour. Deux dates ressortent dans l'évolution du discours éducatif et de la réalité vécue par les enfants : 1920, année du procès des époux Gagnon qui suscite une prise de conscience sans égale au Canada français, et 1940, avec l'apparition de " l'éducation nouvelle " basée sur la psychologie au lieu d'une interprétation littérale de la Bible.
Peu à peu, les Québécois découvrent que non seulement la maltraitance s'enracine dans la pratique des punitions corporelles, mais que ces dernières constituent en elles-mêmes une forme de mauvais traitements. A quand l'abrogation de l'article 43 du Code criminel qui autorise encore l'emploi d'une force " raisonnable " pour corriger les enfants ? L'auteur Marie-Aimée Cliche est chargée de cours au département d'histoire de l'Université du Québec à Montréal.
Elle a d'abord fait éditer sa thèse de doctorat sous le titre Les Pratiques de dévotion en Nouvelle-France (PUL, 1988). Puis elle s'est consacrée à l'étude de l'histoire des femmes et de la famille au Québec, et a publié plusieurs articles sur le féminisme chrétien, l'infanticide, les mères célibataires, les procès en séparation de corps, l'inceste et la violence en éducation. Son livre, Maltraiter ou punir ? (Boréal, 2007), a reçu le Prix Jean-Charles-Falardeau, 2006-2007.
Plus récemment elle a fait paraître Fous, ivres ou méchants (Boréal, 2011). 1
Pendant des millénaires, des éducateurs bien intentionnés ont enseigné comment user des punitions corporelles, sans en abuser. Au Québec, du milieu du XIXe siècle à la Révolution tranquille, cette légitimation de la violence se retrouve dans les revues familiales, les livres destinés aux parents et les conseils dispensés par les responsables des courriers du cour. Deux dates ressortent dans l'évolution du discours éducatif et de la réalité vécue par les enfants : 1920, année du procès des époux Gagnon qui suscite une prise de conscience sans égale au Canada français, et 1940, avec l'apparition de " l'éducation nouvelle " basée sur la psychologie au lieu d'une interprétation littérale de la Bible.
Peu à peu, les Québécois découvrent que non seulement la maltraitance s'enracine dans la pratique des punitions corporelles, mais que ces dernières constituent en elles-mêmes une forme de mauvais traitements. A quand l'abrogation de l'article 43 du Code criminel qui autorise encore l'emploi d'une force " raisonnable " pour corriger les enfants ? L'auteur Marie-Aimée Cliche est chargée de cours au département d'histoire de l'Université du Québec à Montréal.
Elle a d'abord fait éditer sa thèse de doctorat sous le titre Les Pratiques de dévotion en Nouvelle-France (PUL, 1988). Puis elle s'est consacrée à l'étude de l'histoire des femmes et de la famille au Québec, et a publié plusieurs articles sur le féminisme chrétien, l'infanticide, les mères célibataires, les procès en séparation de corps, l'inceste et la violence en éducation. Son livre, Maltraiter ou punir ? (Boréal, 2007), a reçu le Prix Jean-Charles-Falardeau, 2006-2007.
Plus récemment elle a fait paraître Fous, ivres ou méchants (Boréal, 2011). 1
EssaiHors office Eté 2015 Informations génériques Titre : Maltraiter ou punir ? Coll. : EssaiAuteur(s) : Marie-Aimée Cliche Editeur : Editions du Boréal Date de MEV : 15 août 2015Format : 14 x 21 cm Prix : 23 eurosNombre de pages : 424ISBN : 978-2-7646-0474-8 Contenu du livre La violence envers les enfants a toujours existé et existe encore. Ce qui a changé, c'est la sensibilité de la société, le degré de violence qu'elle tolère.
Pendant des millénaires, des éducateurs bien intentionnés ont enseigné comment user des punitions corporelles, sans en abuser. Au Québec, du milieu du XIXe siècle à la Révolution tranquille, cette légitimation de la violence se retrouve dans les revues familiales, les livres destinés aux parents et les conseils dispensés par les responsables des courriers du cour. Deux dates ressortent dans l'évolution du discours éducatif et de la réalité vécue par les enfants : 1920, année du procès des époux Gagnon qui suscite une prise de conscience sans égale au Canada français, et 1940, avec l'apparition de " l'éducation nouvelle " basée sur la psychologie au lieu d'une interprétation littérale de la Bible.
Peu à peu, les Québécois découvrent que non seulement la maltraitance s'enracine dans la pratique des punitions corporelles, mais que ces dernières constituent en elles-mêmes une forme de mauvais traitements. A quand l'abrogation de l'article 43 du Code criminel qui autorise encore l'emploi d'une force " raisonnable " pour corriger les enfants ? L'auteur Marie-Aimée Cliche est chargée de cours au département d'histoire de l'Université du Québec à Montréal.
Elle a d'abord fait éditer sa thèse de doctorat sous le titre Les Pratiques de dévotion en Nouvelle-France (PUL, 1988). Puis elle s'est consacrée à l'étude de l'histoire des femmes et de la famille au Québec, et a publié plusieurs articles sur le féminisme chrétien, l'infanticide, les mères célibataires, les procès en séparation de corps, l'inceste et la violence en éducation. Son livre, Maltraiter ou punir ? (Boréal, 2007), a reçu le Prix Jean-Charles-Falardeau, 2006-2007.
Plus récemment elle a fait paraître Fous, ivres ou méchants (Boréal, 2011). 1
Pendant des millénaires, des éducateurs bien intentionnés ont enseigné comment user des punitions corporelles, sans en abuser. Au Québec, du milieu du XIXe siècle à la Révolution tranquille, cette légitimation de la violence se retrouve dans les revues familiales, les livres destinés aux parents et les conseils dispensés par les responsables des courriers du cour. Deux dates ressortent dans l'évolution du discours éducatif et de la réalité vécue par les enfants : 1920, année du procès des époux Gagnon qui suscite une prise de conscience sans égale au Canada français, et 1940, avec l'apparition de " l'éducation nouvelle " basée sur la psychologie au lieu d'une interprétation littérale de la Bible.
Peu à peu, les Québécois découvrent que non seulement la maltraitance s'enracine dans la pratique des punitions corporelles, mais que ces dernières constituent en elles-mêmes une forme de mauvais traitements. A quand l'abrogation de l'article 43 du Code criminel qui autorise encore l'emploi d'une force " raisonnable " pour corriger les enfants ? L'auteur Marie-Aimée Cliche est chargée de cours au département d'histoire de l'Université du Québec à Montréal.
Elle a d'abord fait éditer sa thèse de doctorat sous le titre Les Pratiques de dévotion en Nouvelle-France (PUL, 1988). Puis elle s'est consacrée à l'étude de l'histoire des femmes et de la famille au Québec, et a publié plusieurs articles sur le féminisme chrétien, l'infanticide, les mères célibataires, les procès en séparation de corps, l'inceste et la violence en éducation. Son livre, Maltraiter ou punir ? (Boréal, 2007), a reçu le Prix Jean-Charles-Falardeau, 2006-2007.
Plus récemment elle a fait paraître Fous, ivres ou méchants (Boréal, 2011). 1