Majnoun Laylâ et le mystique de l'amour

Par : Jad Hatem

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  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-296-13568-0
  • EAN9782296135680
  • Date de parution09/02/2011
  • CollectionThéologie plurielle
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le poète arabe Qays ibn al-Mulawwah, devenu le Fou de Laylâ par excès d'amour, a été progressivement annexé par la mystique musulmane, dans le champ arabe puis essentiellement persan, afin de figurer deux modalités particulières du rapport à Dieu : l'amour en dépit de la séparation damnante et l'union à travers ou même grâce à l'absence. Le motif de l'excès ne suffit pas à expliquer cette métaphorisation en laquelle Majnoun désigne le parfait adorateur tandis que son aimée symbolise l'inaccessible divinité. Il a fallu pour cela que la légende arabe lui attribue deux sentences décisives sur lesquelles les mystiques proposeront leurs variations, celle de l'identification (Je suis Laylâ) à laquelle l'outrance de Hallâj (Je suis Dieu-al-Haqq) fait écho, et celle de l'expulsion amoureuse (Eloigne toi de moi car car tant m'occupe mon amour pour toi qu'il ne te laisse guère de place), qui dégage l'espace du dépassement du visible en faveur de l'appréhension de l'invisible en sorte que la pure affectivité envahit toute la subjectivité.
Le poète arabe Qays ibn al-Mulawwah, devenu le Fou de Laylâ par excès d'amour, a été progressivement annexé par la mystique musulmane, dans le champ arabe puis essentiellement persan, afin de figurer deux modalités particulières du rapport à Dieu : l'amour en dépit de la séparation damnante et l'union à travers ou même grâce à l'absence. Le motif de l'excès ne suffit pas à expliquer cette métaphorisation en laquelle Majnoun désigne le parfait adorateur tandis que son aimée symbolise l'inaccessible divinité. Il a fallu pour cela que la légende arabe lui attribue deux sentences décisives sur lesquelles les mystiques proposeront leurs variations, celle de l'identification (Je suis Laylâ) à laquelle l'outrance de Hallâj (Je suis Dieu-al-Haqq) fait écho, et celle de l'expulsion amoureuse (Eloigne toi de moi car car tant m'occupe mon amour pour toi qu'il ne te laisse guère de place), qui dégage l'espace du dépassement du visible en faveur de l'appréhension de l'invisible en sorte que la pure affectivité envahit toute la subjectivité.
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