Maison basque. Au plus profond d'une culture

Par : Christian Aguerre

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  • Nombre de pages105
  • PrésentationBroché
  • Poids0.355 kg
  • Dimensions21,0 cm × 21,0 cm × 0,6 cm
  • ISBN2-84394-611-5
  • EAN9782843946110
  • Date de parution01/08/2003
  • ÉditeurAtlantica

Résumé

La maison basque n'existe pas... II en est trois, ou cinq, ou six, très différentes de style, mâtinées de l'un et de l'autre. La plus célèbre, l'" etxe ", la maison labourdine, avec ses colombages, domine sur une bonne partie du Pays basque français. Mais dès que l'on passe en Basse-Navarre, c'est la rigueur de la pierre qui s'impose : les appareillages de porte d'entrée, les linteaux gravés et les murs gouttereaux en avancée. Encore qu'il ne s'agisse là que de la maison de la vallée de Baïgorry. Car, lorsque l'on fouille en Cize ou vers l'Ostabarret, les murs changent, ainsi que les toits, voire les façades, en pays de Mixe, qui s'équipent d'encorbellements en briques. Et que dire des galets, des ardoises et des coyaux de Soule, comme en Béarn tout proche... En revanche, toutes ces maisons, qu'elles soient de bois ou de pierre, sont habitées d'un esprit, de traditions et de croyances remontant au plus profond des âges. La plupart du temps orientées vers l'est ou le sud-est, elles s'ouvrent vers le soleil qui n'est pas seulement un astre, mais un Dieu, " Eguski ", " fille " de Mari, la déesse mère... Avec le foyer, centre de la maison, qui communique avec le centre de la terre... jusqu'à la tombe, près de l'église où les femmes entretiennent le culte des morts. Sans parler du nom qui désigne chaque maison et qui prend le pas sur le nom d'état civil de la famille qui y demeure... La maison basque n'existe pas. C'est simplement tout un monde qui l'habite.
La maison basque n'existe pas... II en est trois, ou cinq, ou six, très différentes de style, mâtinées de l'un et de l'autre. La plus célèbre, l'" etxe ", la maison labourdine, avec ses colombages, domine sur une bonne partie du Pays basque français. Mais dès que l'on passe en Basse-Navarre, c'est la rigueur de la pierre qui s'impose : les appareillages de porte d'entrée, les linteaux gravés et les murs gouttereaux en avancée. Encore qu'il ne s'agisse là que de la maison de la vallée de Baïgorry. Car, lorsque l'on fouille en Cize ou vers l'Ostabarret, les murs changent, ainsi que les toits, voire les façades, en pays de Mixe, qui s'équipent d'encorbellements en briques. Et que dire des galets, des ardoises et des coyaux de Soule, comme en Béarn tout proche... En revanche, toutes ces maisons, qu'elles soient de bois ou de pierre, sont habitées d'un esprit, de traditions et de croyances remontant au plus profond des âges. La plupart du temps orientées vers l'est ou le sud-est, elles s'ouvrent vers le soleil qui n'est pas seulement un astre, mais un Dieu, " Eguski ", " fille " de Mari, la déesse mère... Avec le foyer, centre de la maison, qui communique avec le centre de la terre... jusqu'à la tombe, près de l'église où les femmes entretiennent le culte des morts. Sans parler du nom qui désigne chaque maison et qui prend le pas sur le nom d'état civil de la famille qui y demeure... La maison basque n'existe pas. C'est simplement tout un monde qui l'habite.