Mai-Juin 1940. Défaite française, victoire allemande, sous l'oeil des historiens étrangers
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- Nombre de pages222
- PrésentationBroché
- Poids0.45 kg
- Dimensions16,9 cm × 24,8 cm × 1,8 cm
- ISBN2-86260-991-9
- EAN9782862609911
- Date de parution11/04/2000
- CollectionMémoires
- ÉditeurAutrement (éditions)
Résumé
La défaite a été maintes fois analysée, justifiée : mauvaise préparation de l'armée, stratégie purement défensive, réarmement insuffisant, état-major en retard d'une guerre, pacifisme débilitant, impact d'une "cinquième colonne", complot contre la République... Tout cela est vrai. Reste que la plupart des historiens, se plaçant naturellement a posteriori, ont tendance à analyser une suite d'événements à la lumière de leurs conséquences visibles. Bref, on peut se demander si les histoires de la défaite n'ont pas tendance à faire le procès de la France des années 1930 à partir du résultat de la confrontation franco-allemande. L'avantage des historiens étrangers, invités ici à présenter leurs plus récents travaux, est de poser un regard distancié sur l'histoire française, moyennant quoi, ils renouvellent en partie l'étude de cette période, sur le plan de la stratégie et des opérations militaires comme sur celui de l'environnement de la défaite le rôle de l'Empire, le sort des réfugiés, etc. L'ambition du Centre d'études d'histoire de la Défense, en réunissant ces textes tous inédits, est précisément de porter à la connaissance du public français ces résultats de la recherche anglo-saxonne et allemande. Tous les aspects ne sont pas abordés, et on a volontairement limité ici le champ chronologique aux quelques semaines de combats. Mais leurs conclusions surprendront plus d'un lecteur et mettront à mal bien des idées reçues...
La défaite a été maintes fois analysée, justifiée : mauvaise préparation de l'armée, stratégie purement défensive, réarmement insuffisant, état-major en retard d'une guerre, pacifisme débilitant, impact d'une "cinquième colonne", complot contre la République... Tout cela est vrai. Reste que la plupart des historiens, se plaçant naturellement a posteriori, ont tendance à analyser une suite d'événements à la lumière de leurs conséquences visibles. Bref, on peut se demander si les histoires de la défaite n'ont pas tendance à faire le procès de la France des années 1930 à partir du résultat de la confrontation franco-allemande. L'avantage des historiens étrangers, invités ici à présenter leurs plus récents travaux, est de poser un regard distancié sur l'histoire française, moyennant quoi, ils renouvellent en partie l'étude de cette période, sur le plan de la stratégie et des opérations militaires comme sur celui de l'environnement de la défaite le rôle de l'Empire, le sort des réfugiés, etc. L'ambition du Centre d'études d'histoire de la Défense, en réunissant ces textes tous inédits, est précisément de porter à la connaissance du public français ces résultats de la recherche anglo-saxonne et allemande. Tous les aspects ne sont pas abordés, et on a volontairement limité ici le champ chronologique aux quelques semaines de combats. Mais leurs conclusions surprendront plus d'un lecteur et mettront à mal bien des idées reçues...