Mai 68. Que de souvenirs évoquent ces mots ! Contestation, révolte, cassure. Temps de l'irrespect, de la remise en cause d'une mentalité, d'une société. Il y eut les grands moments de lumière, avec ces affiches bleues, vertes, noires ou rouges, aux slogans véhéments, placardées sur les murs et les monuments, dans les universités. Il y eut aussi les moments d'ombre et de violence dans les affrontements nocturnes avec les forces de l'ordre et les pouvoirs en place, qu'évoquent les photographies de Bruno Barbey. Trente ans plus tard, revoir les scènes de rue et les affiches, avec tout ce qu'elles charriaient d'insolence, de rire et d'espoir, permet de mesurer combien les temps ont changé.
Mai 68. Que de souvenirs évoquent ces mots ! Contestation, révolte, cassure. Temps de l'irrespect, de la remise en cause d'une mentalité, d'une société. Il y eut les grands moments de lumière, avec ces affiches bleues, vertes, noires ou rouges, aux slogans véhéments, placardées sur les murs et les monuments, dans les universités. Il y eut aussi les moments d'ombre et de violence dans les affrontements nocturnes avec les forces de l'ordre et les pouvoirs en place, qu'évoquent les photographies de Bruno Barbey. Trente ans plus tard, revoir les scènes de rue et les affiches, avec tout ce qu'elles charriaient d'insolence, de rire et d'espoir, permet de mesurer combien les temps ont changé.