Madame de Pompadour, La du Barry, Histoire de Marie-Antoinette. Coffret 3 volumes

Par : Jules de Goncourt, Edmond de Goncourt

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  • Nombre de pages920
  • PrésentationCoffret
  • Poids1.56 kg
  • Dimensions15,8 cm × 25,0 cm × 5,8 cm
  • ISBN978-2-87495-122-0
  • EAN9782874951220
  • Date de parution24/11/2010
  • CollectionDes femmes dans l'Histoire
  • ÉditeurAndré Versaille
  • PréfacierGuy Chaussinand-Nogaret

Résumé

La marquise de Pompadour, la comtesse du Barry et la reine Marie-Antoinette ont en commun une même destinée : d’abord adulées, encensées, idolâtrées, elles ont fini leurs jours dans l’opprobre des calomnies ou de la guillotine. Après l’apothéose : le mépris et la haine. Favorites ou reine, elles sont unies par un même symbole, le roi, et une même tentation, la politique. A une époque où la femme souffre encore d’un préjugé humiliant et discriminatoire, où on lui reproche sa faiblesse physique, sa pauvreté intellectuelle et toutes les perversions que l’on attribue à son sexe, toutes trois s’aventurèrent en effet dans une carrière que les femmes ne pouvaient ambitionner, pensait-on alors, sans déraison et sans malice : la politique. Eussent-elles borné leur ambition au délassement du roi et au divertissement de la cour, elles auraient sans doute échappé aux injures et à la haine qu’excita leur implication dans un domaine réservé. Mais toutes trois furent de véritables reines, reines de coeur, reines gouvernantes et figures dominantes de la cour, un statut excentrique qui les a vouées, dans un même élan, à la vénération et à l’exécration publique. La première, la Pompadour, était d’une intelligence admirable, aimable, cultivée et philosophe. La deuxième, la du Barry, était une courtisane, enjouée et, dit-on, un peu niaise. Elle était réprouvée par principe, malmenée par la dévotion et l’hypocrisie. La troisième fut reine avant d’avoir vécu, insouciante et charmante. Epouse d’un roi fidèle, sans maîtresse, elle fut amenée tout naturellement à jouer le rôle de l’absente, à la fois organisatrice des divertissements et conseillère du roi. Bouleversant la distribution des rôles, elle fut assimilée au fléau que représente la favorite aux yeux de l’opinion. Une confusion qui souleva contre elle une opinion désorientée. Car la favorite, même si elle donnait au roi son poids de chair, sa part d’humanité, était surtout, aux yeux de l’opinion, doublement responsable et de l’avilissement du roi et de la ruine de l’Etat. Sa présence aux côtés du monarque était dénoncée comme la cause de ses malheurs et la raison de la mal-gouvernance du pays.
La marquise de Pompadour, la comtesse du Barry et la reine Marie-Antoinette ont en commun une même destinée : d’abord adulées, encensées, idolâtrées, elles ont fini leurs jours dans l’opprobre des calomnies ou de la guillotine. Après l’apothéose : le mépris et la haine. Favorites ou reine, elles sont unies par un même symbole, le roi, et une même tentation, la politique. A une époque où la femme souffre encore d’un préjugé humiliant et discriminatoire, où on lui reproche sa faiblesse physique, sa pauvreté intellectuelle et toutes les perversions que l’on attribue à son sexe, toutes trois s’aventurèrent en effet dans une carrière que les femmes ne pouvaient ambitionner, pensait-on alors, sans déraison et sans malice : la politique. Eussent-elles borné leur ambition au délassement du roi et au divertissement de la cour, elles auraient sans doute échappé aux injures et à la haine qu’excita leur implication dans un domaine réservé. Mais toutes trois furent de véritables reines, reines de coeur, reines gouvernantes et figures dominantes de la cour, un statut excentrique qui les a vouées, dans un même élan, à la vénération et à l’exécration publique. La première, la Pompadour, était d’une intelligence admirable, aimable, cultivée et philosophe. La deuxième, la du Barry, était une courtisane, enjouée et, dit-on, un peu niaise. Elle était réprouvée par principe, malmenée par la dévotion et l’hypocrisie. La troisième fut reine avant d’avoir vécu, insouciante et charmante. Epouse d’un roi fidèle, sans maîtresse, elle fut amenée tout naturellement à jouer le rôle de l’absente, à la fois organisatrice des divertissements et conseillère du roi. Bouleversant la distribution des rôles, elle fut assimilée au fléau que représente la favorite aux yeux de l’opinion. Une confusion qui souleva contre elle une opinion désorientée. Car la favorite, même si elle donnait au roi son poids de chair, sa part d’humanité, était surtout, aux yeux de l’opinion, doublement responsable et de l’avilissement du roi et de la ruine de l’Etat. Sa présence aux côtés du monarque était dénoncée comme la cause de ses malheurs et la raison de la mal-gouvernance du pays.
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