Madame de Chateaubriand

Par : Jacques-Alain de Sedouy

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  • Nombre de pages221
  • PrésentationBroché
  • Poids0.32 kg
  • Dimensions14,0 cm × 2,4 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-262-01151-6
  • EAN9782262011512
  • Date de parution01/10/1996
  • ÉditeurPerrin
  • PréfacierJean-Paul Clément

Résumé

Céleste Buisson de la Vigne, née en 1774 à Saint-Malo, devint en 1792 la femme de Chateaubriand qui l'épousa " par distraction ", à la suite d'un calcul un peu sordide, et disparut presque aussitôt de sa vie pendant huit ans. Femme peu jolie d'un grand homme envahissant, courtisé par toutes les " maraudeuses de la gloire " et qui n'était pas fait pour l'hymen, Mme de Chateaubriand fut-elle autre chose qu'une ombre résignée ? Oui, et Jacques-Alain de Sédouy le montre bien. Après la reprise de la vie conjugale, elle tint une place bien à elle, que, petit à petit, son mari finit par reconnaître. Elle devint son " point fixe " tandis que les " madames " passaient. Elle ne chercha pas à batailler contre celles-ci, se gardant de toute ingérence dans la vie privée de Chateaubriand, tout en la commentant avec une amère drôlerie. Forte personnalité, Céleste avait de l'esprit, un talent primesautier d'épistolière, un humour assassin et un regard original sur le monde. Ame du cercle d'amis du ménage, elle les étonnait par ses réparties vives et ses points de malice. Céleste encouragea son mari dans son ambition politique, stigmatisant violemment tous ceux qui l'entravaient, et elle griffonna des Cahiers dans lesquels Chateaubriand a visiblement puisé des éléments pour ses Mémoires d'outre-tombe. Elle mobilisa la Cour et la ville pour " l'Infirmerie Marie-Thérèse " qu'elle fonda et qui donna un nouveau sens à sa vie, et créa même une fabrique de chocolat pour la faire vivre, ce qui lui valut le surnom de " vicomtesse Chocolat ". Céleste et François-René vieillirent ensemble. Elle mourut quelques mois seulement avant le charmeur exceptionnel que, en dépit des avanies qu'il n'avait cessé de lui réserver, elle aima passionnément jusqu'à son dernier souffle.
Céleste Buisson de la Vigne, née en 1774 à Saint-Malo, devint en 1792 la femme de Chateaubriand qui l'épousa " par distraction ", à la suite d'un calcul un peu sordide, et disparut presque aussitôt de sa vie pendant huit ans. Femme peu jolie d'un grand homme envahissant, courtisé par toutes les " maraudeuses de la gloire " et qui n'était pas fait pour l'hymen, Mme de Chateaubriand fut-elle autre chose qu'une ombre résignée ? Oui, et Jacques-Alain de Sédouy le montre bien. Après la reprise de la vie conjugale, elle tint une place bien à elle, que, petit à petit, son mari finit par reconnaître. Elle devint son " point fixe " tandis que les " madames " passaient. Elle ne chercha pas à batailler contre celles-ci, se gardant de toute ingérence dans la vie privée de Chateaubriand, tout en la commentant avec une amère drôlerie. Forte personnalité, Céleste avait de l'esprit, un talent primesautier d'épistolière, un humour assassin et un regard original sur le monde. Ame du cercle d'amis du ménage, elle les étonnait par ses réparties vives et ses points de malice. Céleste encouragea son mari dans son ambition politique, stigmatisant violemment tous ceux qui l'entravaient, et elle griffonna des Cahiers dans lesquels Chateaubriand a visiblement puisé des éléments pour ses Mémoires d'outre-tombe. Elle mobilisa la Cour et la ville pour " l'Infirmerie Marie-Thérèse " qu'elle fonda et qui donna un nouveau sens à sa vie, et créa même une fabrique de chocolat pour la faire vivre, ce qui lui valut le surnom de " vicomtesse Chocolat ". Céleste et François-René vieillirent ensemble. Elle mourut quelques mois seulement avant le charmeur exceptionnel que, en dépit des avanies qu'il n'avait cessé de lui réserver, elle aima passionnément jusqu'à son dernier souffle.