Lucien Herve. L'Homme Construit

Par : Olivier Beer

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  • Nombre de pages223
  • PrésentationRelié
  • Poids1.825 kg
  • Dimensions25,0 cm × 31,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-02-049043-9
  • EAN9782020490436
  • Date de parution03/11/2001
  • Collectionl'oeuvre photographique
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Ayant suivi Le Corbusier entre 1949 et 1965, Lucien Hervé est l'un des plus grands photographes d'architecture de son siècle. Il n'aborde pas ce domaine en cherchant uniquement à laisser un document mais en essayant de s'imprégner totalement du bâtiment. Il accorde toute leur importance aux détails, ces détails trop souvent passés sous silence au profit de l'ensemble alors qu'ils sont la vie même de cet ensemble. Les photographies de Lucien Hervé relèvent autant de l'œil de l'architecte que de celui du peintre, jouant des ombres comme Soulages joue avec le noir. Mais trop longtemps, le maître de la photographie d'architecture a éclipsé le photographe dont la carrière a pourtant débuté en 1938. Cette œuvre pourrait s'inscrire dans le courant du réalisme français de l'époque si elle n'était déjà toute singulière, construite et mesurée. Les murs parlent de l'homme autant que l'homme parle des murs, chacun répondant à l'autre dans une géométrie parfaite où l'ombre tranche le dialogue entre le fond et sa forme.
Ayant suivi Le Corbusier entre 1949 et 1965, Lucien Hervé est l'un des plus grands photographes d'architecture de son siècle. Il n'aborde pas ce domaine en cherchant uniquement à laisser un document mais en essayant de s'imprégner totalement du bâtiment. Il accorde toute leur importance aux détails, ces détails trop souvent passés sous silence au profit de l'ensemble alors qu'ils sont la vie même de cet ensemble. Les photographies de Lucien Hervé relèvent autant de l'œil de l'architecte que de celui du peintre, jouant des ombres comme Soulages joue avec le noir. Mais trop longtemps, le maître de la photographie d'architecture a éclipsé le photographe dont la carrière a pourtant débuté en 1938. Cette œuvre pourrait s'inscrire dans le courant du réalisme français de l'époque si elle n'était déjà toute singulière, construite et mesurée. Les murs parlent de l'homme autant que l'homme parle des murs, chacun répondant à l'autre dans une géométrie parfaite où l'ombre tranche le dialogue entre le fond et sa forme.