Ls liens du silence
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- Nombre de pages102
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.301 kg
- Dimensions13,0 cm × 20,0 cm × 0,0 cm
- ISBN978-2-36336-114-1
- EAN9782363361141
- Date de parution15/01/2014
- CollectionAmbre
- ÉditeurJacques Flament Editions
Résumé
J'écris parce qu'à la maison il n'y avait rien, que le corps. Il est venu tout remplir, tout combler. Il est venu à la place de tout ce qui aurait pu venir d'autre. Il n'y a plus rien eu à imaginer, plus rien eu à penser, plus rien eu à parler, ou à vouloir. Que le corps et son manque. Le piège s'est refermé sur moi dès l'enfance. Je n'ai pas pu me séparer. Je revenais toujours à elle, à ce qu'elle était, à son corps qui n'apaisait rien, qui disait juste le vide immense, qu'il avait creusé en moi.
J'oubliais qu'on ne peut pas vivre comme ça. Que juste on dépérit. A la maison on ne pensait pas, on ne ressentait pas. Le corps faisait barrage. Tout se ramenait à lui. (...) De son écriture fragmentée, précise, l'auteure nous donne à dénouer les liens du silence, ceux d'un monde familial où la parole n'existe pas, où rien n'a de sens parce que la parole est absence.
J'oubliais qu'on ne peut pas vivre comme ça. Que juste on dépérit. A la maison on ne pensait pas, on ne ressentait pas. Le corps faisait barrage. Tout se ramenait à lui. (...) De son écriture fragmentée, précise, l'auteure nous donne à dénouer les liens du silence, ceux d'un monde familial où la parole n'existe pas, où rien n'a de sens parce que la parole est absence.
J'écris parce qu'à la maison il n'y avait rien, que le corps. Il est venu tout remplir, tout combler. Il est venu à la place de tout ce qui aurait pu venir d'autre. Il n'y a plus rien eu à imaginer, plus rien eu à penser, plus rien eu à parler, ou à vouloir. Que le corps et son manque. Le piège s'est refermé sur moi dès l'enfance. Je n'ai pas pu me séparer. Je revenais toujours à elle, à ce qu'elle était, à son corps qui n'apaisait rien, qui disait juste le vide immense, qu'il avait creusé en moi.
J'oubliais qu'on ne peut pas vivre comme ça. Que juste on dépérit. A la maison on ne pensait pas, on ne ressentait pas. Le corps faisait barrage. Tout se ramenait à lui. (...) De son écriture fragmentée, précise, l'auteure nous donne à dénouer les liens du silence, ceux d'un monde familial où la parole n'existe pas, où rien n'a de sens parce que la parole est absence.
J'oubliais qu'on ne peut pas vivre comme ça. Que juste on dépérit. A la maison on ne pensait pas, on ne ressentait pas. Le corps faisait barrage. Tout se ramenait à lui. (...) De son écriture fragmentée, précise, l'auteure nous donne à dénouer les liens du silence, ceux d'un monde familial où la parole n'existe pas, où rien n'a de sens parce que la parole est absence.