Lost in management. La vie quotidienne des entreprises au XXIe siècle

Par : François Dupuy

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  • Nombre de pages268
  • PrésentationBroché
  • Poids0.32 kg
  • Dimensions13,9 cm × 20,4 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-02-098690-8
  • EAN9782020986908
  • Date de parution03/02/2011
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Une représentation, sinon une idéologie, domine aujourd'hui dans notre pays : celle d'une entreprise régie par la tyrannie du profit et prête à écraser les individus pour atteindre ses fins. L'entreprise serait ainsi le lieu de l'autorité, du pouvoir et du commandement vertical. La réalité, telle que peut l'observer le sociologue de terrain, est le plus souvent très éloignée de cette supposée dictature. Ce qui le frappe au contraire, c'est la progressive liquéfaction des relations de pouvoir traditionnelles dans les communautés de travail. Le pouvoir n'a pourtant pas disparu. Il ne s'est même pas simplement euphémisé en « gouvernance » et « contrôle de performance ». Il est plutôt descendu d'un ou plusieurs crans pour se disperser à la base, au niveau des intermédiaires et des exécutants. De sorte qu'on ne sait plus toujours très bien qui décide quoi, ni même si ceux qui décident sont aussi ceux qui sont responsables. Dans de nombreuses entreprises, le problème n'est plus tant de limiter un pouvoir potentiellement excessif, que de reconstruire une maîtrise minimale de la direction et de ses managers sur l'organisation et ses personnels, y compris ses cadres dont François Dupuy avait dans son précédent ouvrage analysé la grande « déprime ». Tel est le « nouveau combat des chefs ».
Une représentation, sinon une idéologie, domine aujourd'hui dans notre pays : celle d'une entreprise régie par la tyrannie du profit et prête à écraser les individus pour atteindre ses fins. L'entreprise serait ainsi le lieu de l'autorité, du pouvoir et du commandement vertical. La réalité, telle que peut l'observer le sociologue de terrain, est le plus souvent très éloignée de cette supposée dictature. Ce qui le frappe au contraire, c'est la progressive liquéfaction des relations de pouvoir traditionnelles dans les communautés de travail. Le pouvoir n'a pourtant pas disparu. Il ne s'est même pas simplement euphémisé en « gouvernance » et « contrôle de performance ». Il est plutôt descendu d'un ou plusieurs crans pour se disperser à la base, au niveau des intermédiaires et des exécutants. De sorte qu'on ne sait plus toujours très bien qui décide quoi, ni même si ceux qui décident sont aussi ceux qui sont responsables. Dans de nombreuses entreprises, le problème n'est plus tant de limiter un pouvoir potentiellement excessif, que de reconstruire une maîtrise minimale de la direction et de ses managers sur l'organisation et ses personnels, y compris ses cadres dont François Dupuy avait dans son précédent ouvrage analysé la grande « déprime ». Tel est le « nouveau combat des chefs ».

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Mathilde Le GuayDecitre Part-Dieu
5/5
Dans lequel il est démontré que l'empire de la rationalité calculante absolue et le culte de la transparence, en plus de confiner à l'inhumain, sont contre-productifs ! Public : salariés des grandes entreprises, fonction RH, plus généralement toute personne intéressée par les questions relatives au travail.
Dans lequel il est démontré que l'empire de la rationalité calculante absolue et le culte de la transparence, en plus de confiner à l'inhumain, sont contre-productifs ! Public : salariés des grandes entreprises, fonction RH, plus généralement toute personne intéressée par les questions relatives au travail.