Logique aristotélicienne et grammaire arabe
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages237
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.375 kg
- Dimensions16,7 cm × 25,0 cm × 1,7 cm
- ISBN2-7116-0822-0
- EAN9782711608225
- Date de parution01/09/1983
- CollectionEtudes musulmanes
- ÉditeurVrin
Résumé
Depuis le XXe siècle, on a traditionnellement traité des rapports de la logique aristotélicienne à la grammaire arabe dans deux perspectives en apparence opposées mais en fait solidaires ; l'une s'est efforcée d'établir l'influence de l'Organon sur l'Oeuvre des premiers grammairiens ; l'autre, systématisant l'incompatibilité de l'Islam avec la philosophie et la rationalité, opposa la logique grecque à la grammaire arabe.
Procédant d'une critique des présupposés issus du Positivisme et de la Philologie Comparée, cet ouvrage se propose deux objectifs : d'abord une élucidation des opinions avancées jusqu'ici en faveur de : l'hypothèse grecque o quant à l'origine de la grammaire arabe primitive ; ensuite, l'amorce d'une réflexion sur les théories du langage chez les philosophes arabes. Le débat spécifique qui s'est prolongé entre grammairiens et logiciens du IIIe au Ve siècles (Xe-XIe) intéressait en priorité l'histoire et ta classification des sciences.
Sous l'autorité des philosophes, particulièrement d'Al-Farabi, commençait une réflexion féconde sur les rapports de la logique aux langues naturelles et le rapport du langage à la pensée. Les traductions de textes de grammairiens (As-Siráfi, Az-Zajjaji, Al-Batalyusi) et de logiciens (Matta Ibn Yunus, Al-Fáriabi, As-Sijistani, Yahya Ibn 'Ady) constituent un ensemble qui permettra d'apprécier la teneur épistémologique de ce débat.
Procédant d'une critique des présupposés issus du Positivisme et de la Philologie Comparée, cet ouvrage se propose deux objectifs : d'abord une élucidation des opinions avancées jusqu'ici en faveur de : l'hypothèse grecque o quant à l'origine de la grammaire arabe primitive ; ensuite, l'amorce d'une réflexion sur les théories du langage chez les philosophes arabes. Le débat spécifique qui s'est prolongé entre grammairiens et logiciens du IIIe au Ve siècles (Xe-XIe) intéressait en priorité l'histoire et ta classification des sciences.
Sous l'autorité des philosophes, particulièrement d'Al-Farabi, commençait une réflexion féconde sur les rapports de la logique aux langues naturelles et le rapport du langage à la pensée. Les traductions de textes de grammairiens (As-Siráfi, Az-Zajjaji, Al-Batalyusi) et de logiciens (Matta Ibn Yunus, Al-Fáriabi, As-Sijistani, Yahya Ibn 'Ady) constituent un ensemble qui permettra d'apprécier la teneur épistémologique de ce débat.
Depuis le XXe siècle, on a traditionnellement traité des rapports de la logique aristotélicienne à la grammaire arabe dans deux perspectives en apparence opposées mais en fait solidaires ; l'une s'est efforcée d'établir l'influence de l'Organon sur l'Oeuvre des premiers grammairiens ; l'autre, systématisant l'incompatibilité de l'Islam avec la philosophie et la rationalité, opposa la logique grecque à la grammaire arabe.
Procédant d'une critique des présupposés issus du Positivisme et de la Philologie Comparée, cet ouvrage se propose deux objectifs : d'abord une élucidation des opinions avancées jusqu'ici en faveur de : l'hypothèse grecque o quant à l'origine de la grammaire arabe primitive ; ensuite, l'amorce d'une réflexion sur les théories du langage chez les philosophes arabes. Le débat spécifique qui s'est prolongé entre grammairiens et logiciens du IIIe au Ve siècles (Xe-XIe) intéressait en priorité l'histoire et ta classification des sciences.
Sous l'autorité des philosophes, particulièrement d'Al-Farabi, commençait une réflexion féconde sur les rapports de la logique aux langues naturelles et le rapport du langage à la pensée. Les traductions de textes de grammairiens (As-Siráfi, Az-Zajjaji, Al-Batalyusi) et de logiciens (Matta Ibn Yunus, Al-Fáriabi, As-Sijistani, Yahya Ibn 'Ady) constituent un ensemble qui permettra d'apprécier la teneur épistémologique de ce débat.
Procédant d'une critique des présupposés issus du Positivisme et de la Philologie Comparée, cet ouvrage se propose deux objectifs : d'abord une élucidation des opinions avancées jusqu'ici en faveur de : l'hypothèse grecque o quant à l'origine de la grammaire arabe primitive ; ensuite, l'amorce d'une réflexion sur les théories du langage chez les philosophes arabes. Le débat spécifique qui s'est prolongé entre grammairiens et logiciens du IIIe au Ve siècles (Xe-XIe) intéressait en priorité l'histoire et ta classification des sciences.
Sous l'autorité des philosophes, particulièrement d'Al-Farabi, commençait une réflexion féconde sur les rapports de la logique aux langues naturelles et le rapport du langage à la pensée. Les traductions de textes de grammairiens (As-Siráfi, Az-Zajjaji, Al-Batalyusi) et de logiciens (Matta Ibn Yunus, Al-Fáriabi, As-Sijistani, Yahya Ibn 'Ady) constituent un ensemble qui permettra d'apprécier la teneur épistémologique de ce débat.