Littérature universelle et littérature européenne

Par : Victor Klemperer

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  • Nombre de pages121
  • PrésentationBroché
  • Poids0.138 kg
  • Dimensions12,0 cm × 20,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-84242-317-9
  • EAN9782842423179
  • Date de parution22/09/2011
  • ÉditeurCircé

Résumé

"La littérature nationale n'a plus guère de sens à présent l'ère de la littérature universelle est à l'ordre du jour, et chacun doit à présent contribuer à accélérer l'avènement de cette ère". Ainsi s'exprimait Goethe dans un entretien avec Eckermann daté du 31 janvier 1831. Dans le contexte cosmopolite de la vie littéraire de l'époque, allemande à l'origine, et dont l'activité de traduction importante constitua un témoignage manifeste, Goethe écrivait, quelques année plus tôt, au traducteur des classiques italiens, Karl Steckfuss : "je suis persuadé qu'une littérature universelle va se constituer", et il se faisait prophète en disant "l'Allemand peut et doit y contribuer, il aura un beau rôle à jouer dans cette entreprise" Le concept, fluctuant et ambigu, de "Weltliteratur" ou de "littérature universelle" était né.
Victor Klemperer (1881-196o), dans cet essai éclairant, écrit dans les moments de tribulations de quelqu'un qui voit se briser un à un les fondements de la culture européenne suit les avatars de l'évolution de cette idée, de l'humus qui l'a rendue possible à son sens dernier. En forgeant le terme et le concept de littérature universelle, Goethe fut le premier à pressentir, à nommer, à véritablement montrer et à porter ainsi à la conscience générale, quelque chose qui a une réalité ensuite : la littérature européenne.
Klemperer fait ressortir les liens et les différences caractéristiques existant entre les concepts de littérature transnationale avant Goethe, à son époque et après lui. Un parcours dans lequel se retrouve, illuminée, une idée morale de l'Europe.
"La littérature nationale n'a plus guère de sens à présent l'ère de la littérature universelle est à l'ordre du jour, et chacun doit à présent contribuer à accélérer l'avènement de cette ère". Ainsi s'exprimait Goethe dans un entretien avec Eckermann daté du 31 janvier 1831. Dans le contexte cosmopolite de la vie littéraire de l'époque, allemande à l'origine, et dont l'activité de traduction importante constitua un témoignage manifeste, Goethe écrivait, quelques année plus tôt, au traducteur des classiques italiens, Karl Steckfuss : "je suis persuadé qu'une littérature universelle va se constituer", et il se faisait prophète en disant "l'Allemand peut et doit y contribuer, il aura un beau rôle à jouer dans cette entreprise" Le concept, fluctuant et ambigu, de "Weltliteratur" ou de "littérature universelle" était né.
Victor Klemperer (1881-196o), dans cet essai éclairant, écrit dans les moments de tribulations de quelqu'un qui voit se briser un à un les fondements de la culture européenne suit les avatars de l'évolution de cette idée, de l'humus qui l'a rendue possible à son sens dernier. En forgeant le terme et le concept de littérature universelle, Goethe fut le premier à pressentir, à nommer, à véritablement montrer et à porter ainsi à la conscience générale, quelque chose qui a une réalité ensuite : la littérature européenne.
Klemperer fait ressortir les liens et les différences caractéristiques existant entre les concepts de littérature transnationale avant Goethe, à son époque et après lui. Un parcours dans lequel se retrouve, illuminée, une idée morale de l'Europe.