Lettres portugaises

Par : Gabriel de Guilleragues

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages115
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.08 kg
  • Dimensions12,5 cm × 18,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-07-032086-3
  • EAN9782070320868
  • Date de parution19/01/2006
  • CollectionLa bibliothèque
  • ÉditeurGallimard

Résumé

"Trahie","malheureuse ","accablée " : celle qui se présente ainsi aime d'un attachement fatal un homme qui l'a abandonnée pour partir à la guerre. Interrogations sur son avenir amoureux, exclamations sur ses tourments, imparfaits du subjonctif pour décrire une si malheureuse aventure, c'est l'arsenal rhétorique de la passion qui enflamme ces cinq lettres, déchirantes. Mais peut-on, lorsqu'on aime ardemment, désirer retrouver la sérénité? "J'aime bien mieux être malheureuse en vous aimant, que de ne vous avoir jamais vu"... Après avoir exposé le débat autour de la question de l'authenticité de l'œuvre, qui fut une énorme supercherie, l'accompagnement critique décortique les rouages du roman épistolaire à une voix et les enjeux de l'illusion romanesque (voir Groupement de textes, Boursault, Vadé, Rousseau et Laclos). II explique la conception nouvelle de l'amour qui naît au XVIIe siècle et comment Guilleragues donne à voir le spectacle d'une passion empreinte de théâtralité tragique, depuis le désir pur jusqu'au rejet et à la solitude la plus profonde. Une lecture détaillée de la troisième lettre vient enrichir le commentaire. Roman épistolaire (XVIIe siècle) recommandé pour les classes de lycée. Texte intégral.
"Trahie","malheureuse ","accablée " : celle qui se présente ainsi aime d'un attachement fatal un homme qui l'a abandonnée pour partir à la guerre. Interrogations sur son avenir amoureux, exclamations sur ses tourments, imparfaits du subjonctif pour décrire une si malheureuse aventure, c'est l'arsenal rhétorique de la passion qui enflamme ces cinq lettres, déchirantes. Mais peut-on, lorsqu'on aime ardemment, désirer retrouver la sérénité? "J'aime bien mieux être malheureuse en vous aimant, que de ne vous avoir jamais vu"... Après avoir exposé le débat autour de la question de l'authenticité de l'œuvre, qui fut une énorme supercherie, l'accompagnement critique décortique les rouages du roman épistolaire à une voix et les enjeux de l'illusion romanesque (voir Groupement de textes, Boursault, Vadé, Rousseau et Laclos). II explique la conception nouvelle de l'amour qui naît au XVIIe siècle et comment Guilleragues donne à voir le spectacle d'une passion empreinte de théâtralité tragique, depuis le désir pur jusqu'au rejet et à la solitude la plus profonde. Une lecture détaillée de la troisième lettre vient enrichir le commentaire. Roman épistolaire (XVIIe siècle) recommandé pour les classes de lycée. Texte intégral.
Lettres portugaises
Gabriel de Guilleragues
E-book
3,99 €