Lettres de Madame Du Deffand. 1742-1780

Par : Madame du Deffand

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  • Nombre de pages995
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.512 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 4,1 cm
  • ISBN978-2-7152-4782-6
  • EAN9782715247826
  • Date de parution12/04/2018
  • CollectionLe Temps retrouvé
  • ÉditeurMercure de France
  • PréfacierChantal Thomas

Résumé

Née en 1697 sous Louis XIV, Mme du Deffand fait son entrée dans le monde à la faveur des fastes et du libertinage de la Régence. Douée pour la conversation brillante et l'art de la repartie ciselée, elle fait de son salon du couvent Saint-Joseph l'un des plus prestigieux de l'époque. Elle traverse le long règne de Louis XV et meurt en 1780, au moment des premiers désordres populaires qui préfigurent la Révolution à venir.
Elle s'entretient avec les plus grands esprits de son temps : Voltaire, Montesquieu, le président Hénault, d'Alembert et, surtout, Horace Walpole. Ses lettres regorgent d'anecdotes, de relations d'événements, de portraits vibrants de méchanceté et de drôlerie. Elles témoignent aussi d'un besoin vital de compagnie : pour éviter le tête-à-tête avec elle-même et fuir le sentiment lancinant de la proximité du néant.
Besoin encore exacerbé quand elle devient aveugle, en 1752. Mme du Deffand observe le monde et elle-même avec lucidité : elle écrit d'abord pour son plaisir et pour réaffirmer sans cesse sa liberté.
Née en 1697 sous Louis XIV, Mme du Deffand fait son entrée dans le monde à la faveur des fastes et du libertinage de la Régence. Douée pour la conversation brillante et l'art de la repartie ciselée, elle fait de son salon du couvent Saint-Joseph l'un des plus prestigieux de l'époque. Elle traverse le long règne de Louis XV et meurt en 1780, au moment des premiers désordres populaires qui préfigurent la Révolution à venir.
Elle s'entretient avec les plus grands esprits de son temps : Voltaire, Montesquieu, le président Hénault, d'Alembert et, surtout, Horace Walpole. Ses lettres regorgent d'anecdotes, de relations d'événements, de portraits vibrants de méchanceté et de drôlerie. Elles témoignent aussi d'un besoin vital de compagnie : pour éviter le tête-à-tête avec elle-même et fuir le sentiment lancinant de la proximité du néant.
Besoin encore exacerbé quand elle devient aveugle, en 1752. Mme du Deffand observe le monde et elle-même avec lucidité : elle écrit d'abord pour son plaisir et pour réaffirmer sans cesse sa liberté.