Lettres clandestines. Récit

Par : Pierre Mertens
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  • Nombre de pages96
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.12 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 0,7 cm
  • ISBN2-02-012099-2
  • EAN9782020120999
  • Date de parution01/04/1990
  • CollectionFiction & Cie
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Fin 1935, à Vienne, quelques jours avant Noël, Alban Berg entre à l'hôpital Rudolf, à mi-chemin de son domicile de Schönbrunn et du cimetière municipal. Il va mourir à cinquante ans d'une mort quasi "naturelle". Il pense aux êtres qu'il a aimés, à ceux qui ont compté. Sa méditation va de l'un à l'autre : en son for intérieur, il s'adresse à eux. A sa soeur, qui devint lesbienne ; à sa femme qu'il lui fallut conquérir de haute lutte ; à Schönberg, à qui il devait tout, même une sorte d'asservissement ; à une autre femme aussi, rencontrée en 1925 - et la passion qu'elle lui inspira dut demeurer si clandestine qu'il n'en livra le chiffre qu'enfoui dans la partition de l a Suite lyrique.
Il se souvient d'avoir été humilié, par à peu près tout, et ce qu'il a composé c'est sans doute l'histoire mondiale de l'humiliation : il a jeté sur la scène de l'Opéra, non pas des rois tourmentés ou des marquises en mal de galanterie, mais les offensés et les cocus de l'Histoire. Il songe encore une fois à ce grand amour qu'il ne s'est pas autorisé à vivre vraiment. Il a cru pendant dix ans qu'il s'en remettrait.
Mais non. Rideau. Pierre Mertens
Fin 1935, à Vienne, quelques jours avant Noël, Alban Berg entre à l'hôpital Rudolf, à mi-chemin de son domicile de Schönbrunn et du cimetière municipal. Il va mourir à cinquante ans d'une mort quasi "naturelle". Il pense aux êtres qu'il a aimés, à ceux qui ont compté. Sa méditation va de l'un à l'autre : en son for intérieur, il s'adresse à eux. A sa soeur, qui devint lesbienne ; à sa femme qu'il lui fallut conquérir de haute lutte ; à Schönberg, à qui il devait tout, même une sorte d'asservissement ; à une autre femme aussi, rencontrée en 1925 - et la passion qu'elle lui inspira dut demeurer si clandestine qu'il n'en livra le chiffre qu'enfoui dans la partition de l a Suite lyrique.
Il se souvient d'avoir été humilié, par à peu près tout, et ce qu'il a composé c'est sans doute l'histoire mondiale de l'humiliation : il a jeté sur la scène de l'Opéra, non pas des rois tourmentés ou des marquises en mal de galanterie, mais les offensés et les cocus de l'Histoire. Il songe encore une fois à ce grand amour qu'il ne s'est pas autorisé à vivre vraiment. Il a cru pendant dix ans qu'il s'en remettrait.
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