Lettres à Thomas More sur son utopie (et sur celles qui nous manquent)

Par : Thierry Paquot

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  • Nombre de pages187
  • PrésentationBroché
  • Poids0.195 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-7071-9106-9
  • EAN9782707191069
  • Date de parution22/09/2016
  • CollectionCahiers libres
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

Mon cher Thomas, C'est inconscient de mon audace que j'ose m'adresser à toi, l'Humaniste, l'auteur de L'Utopie – publié il y a tout juste cinq cents ans –, d'abord pour te remercier de ce texte si original qui a nourri d'innombrables rêves pour changer la société. Tu ne me croiras pas, mais dans la jeune URSS, des ouvriers ont donné ton nom à leur soviet. Et, de son côté, le Vatican t'a canonisé ! Quel héritage ! Quand on pense que toi, l'Érudit, tu es devenu chancelier du roi Henri VIII (qui t'a fait décapiter…), que tu n'as pas mis en œuvre une seule réforme digne de ce nom (toi, le saint patron des gouvernants), tu comprendras que ta vie, ton œuvre et sa postérité restent un vrai mystère… Depuis quelque temps, l'utopie a mauvaise presse – il faudra que je te parle de ces « totalitarismes » qui ont abîmé ta belle idée.
Et pourtant, je connais nombre de mes contemporains qui seraient ravis de ta proposition de réduire le temps de travail quotidien à 6 heures ou celle de laisser tout individu libre de croire dans le dieu qu'il veut. Qu'est-ce qu'un bon gouvernement ? Comment mettre fin à la guerre ? Comment libérer l'individu tout en assurant les conditions de son bien-être social ? Toutes ces questions étaient les tiennes.
Je suis persuadé que notre époque est en panne, que notre imaginaire politique bégaie ou fait du sur place. Il lui faut carburer à l'utopie pour quitter cette désespérance et avancer sur le chemin des possibles. En ta précieuse compagnie. Bien à toi, Thierry
Mon cher Thomas, C'est inconscient de mon audace que j'ose m'adresser à toi, l'Humaniste, l'auteur de L'Utopie – publié il y a tout juste cinq cents ans –, d'abord pour te remercier de ce texte si original qui a nourri d'innombrables rêves pour changer la société. Tu ne me croiras pas, mais dans la jeune URSS, des ouvriers ont donné ton nom à leur soviet. Et, de son côté, le Vatican t'a canonisé ! Quel héritage ! Quand on pense que toi, l'Érudit, tu es devenu chancelier du roi Henri VIII (qui t'a fait décapiter…), que tu n'as pas mis en œuvre une seule réforme digne de ce nom (toi, le saint patron des gouvernants), tu comprendras que ta vie, ton œuvre et sa postérité restent un vrai mystère… Depuis quelque temps, l'utopie a mauvaise presse – il faudra que je te parle de ces « totalitarismes » qui ont abîmé ta belle idée.
Et pourtant, je connais nombre de mes contemporains qui seraient ravis de ta proposition de réduire le temps de travail quotidien à 6 heures ou celle de laisser tout individu libre de croire dans le dieu qu'il veut. Qu'est-ce qu'un bon gouvernement ? Comment mettre fin à la guerre ? Comment libérer l'individu tout en assurant les conditions de son bien-être social ? Toutes ces questions étaient les tiennes.
Je suis persuadé que notre époque est en panne, que notre imaginaire politique bégaie ou fait du sur place. Il lui faut carburer à l'utopie pour quitter cette désespérance et avancer sur le chemin des possibles. En ta précieuse compagnie. Bien à toi, Thierry
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