Les Tsiganes en France. Un sort à part (1939-1946)
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- Nombre de pages398
- PrésentationBroché
- Poids0.42 kg
- Dimensions14,1 cm × 21,1 cm × 21,1 cm
- ISBN978-2-262-03063-6
- EAN9782262030636
- Date de parution15/10/2009
- ÉditeurPerrin
- PréfacierHenriette Asséo
Résumé
A l'automne 1940, les Tsiganes de France furent rassemblés pour être transférés dans une trentaine de camps gérés par Vichy. Ces Français de souche parfois ancienne (certains sont arrivés au xve siècle), quelquefois sédentaires mais le plus souvent nomades, étaient fichés depuis 1912 et tenus par la loi de faire valider leurs " carnets anthropométriques " auprès des gendarmeries : des fichages préalables qui facilitèrent leur internement. Ainsi le sort des Tsiganes en France fut particulier, différent de celui qui fut fait aux Juifs déportés dans les camps de concentration et d'extermination et aux Tsiganes d'Europe. En mettant en lumière cette page ignorée de notre histoire, Marie-Christine Hubert et Emmanuel Filhol ont réalisé ici un travail inédit, souvent émouvant, grâce aux témoignages qu'ils ont retrouvés dans les archives, mais aussi auprès de survivants. Cette histoire tragique croise celle de la Seconde Guerre mondiale avec son cortège d'horreurs - abandonnés dans leurs camps, les Tsiganes vont vivre dans des conditions misérables et ne seront libérés qu'en 1946 -, mais elle puise aussi ses sources aux fondements de la Troisième République : une république fortement attachée à façonner un citoyen français à ses normes - laïc, sédentaire, éduqué - aux antipodes d'une culture orale, nomade, et... différente.
A l'automne 1940, les Tsiganes de France furent rassemblés pour être transférés dans une trentaine de camps gérés par Vichy. Ces Français de souche parfois ancienne (certains sont arrivés au xve siècle), quelquefois sédentaires mais le plus souvent nomades, étaient fichés depuis 1912 et tenus par la loi de faire valider leurs " carnets anthropométriques " auprès des gendarmeries : des fichages préalables qui facilitèrent leur internement. Ainsi le sort des Tsiganes en France fut particulier, différent de celui qui fut fait aux Juifs déportés dans les camps de concentration et d'extermination et aux Tsiganes d'Europe. En mettant en lumière cette page ignorée de notre histoire, Marie-Christine Hubert et Emmanuel Filhol ont réalisé ici un travail inédit, souvent émouvant, grâce aux témoignages qu'ils ont retrouvés dans les archives, mais aussi auprès de survivants. Cette histoire tragique croise celle de la Seconde Guerre mondiale avec son cortège d'horreurs - abandonnés dans leurs camps, les Tsiganes vont vivre dans des conditions misérables et ne seront libérés qu'en 1946 -, mais elle puise aussi ses sources aux fondements de la Troisième République : une république fortement attachée à façonner un citoyen français à ses normes - laïc, sédentaire, éduqué - aux antipodes d'une culture orale, nomade, et... différente.