Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Jesus Ferrero développe ici, de façon romanesque, un épisode oublié de l'immédiat après-guerre civile espagnole. Treize jeunes femmes, certaines...
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Jesus Ferrero développe ici, de façon romanesque, un épisode oublié de l'immédiat après-guerre civile espagnole. Treize jeunes femmes, certaines encore mineures, de l'organisation communiste de Madrid, sont arrêtées, jugées et exécutées. Après leur mort, on commence à les appeler "Les treize roses", en souvenir du poème de ce nom écrit par l'une d'elles. Ferrero imagine leurs derniers jours, depuis leur arrestation jusqu'à leur exécution, et compose une sorte de tragédie antique, un chœur ou chacune des condamnées vient tour à tour sur le devant de la scène et joue le rôle du coryphée. Cela donne à ce livre une grande intensité dramatique et une grande beauté poétique, qui lui ont valu d'être unanimement salué en Espagne comme un roman qui fera date. " La voix de Jesus Ferrero se distingue par sa pureté, sa force d'imagination - car ce passé-là, il ne faut pas seulement le retrouver, il faut le réinventer - la tendresse de ses accents, sa richesse. Dans la maturité de sa vie et de son talent, auteur d'une œuvre romanesque déjà considérable, subtile et raffinée, Jesus Ferrero fait se déchaîner dans Les treize roses les rafales de l'histoire, de la vérité, de l'émotion. Sans doute faut-il lui dire merci. Je lui dis merci, pour ma part, et de tout cœur." forge Semprun.