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Professeur dans une université du Connecticut, Jack Griffin est invité au cap Cod avec sa femme Joy, le temps d'un mariage. Le week-end, qui s'annonçait enchanteur, se révèle dévastateur. Il sonne le glas du couple, réveille les espoirs déçus, les conflits jamais résolus. Joy regagne le Connecticut, tandis que Jack part pour Los Angeles. Un an plus tard, le mariage de leur propre fille scelle leurs retrouvailles.
Elles sont d'autant plus mouvementées que, cette fois, Jack transporte non seulement les cendres de son père, dans le coffre de sa voiture depuis un an et demi, mais aussi celles de sa mère, décédée six mois plus tôt, et dont l'esprit sarcastique ne le lâche pas une seconde. Dans Les Sortilèges du cap Cod, Richard Russo déploie subtilement ses thèmes de prédilection - la famille, la transmission ou encore le couple et ses compromis - avec un humour grinçant qui sait faire place à l'émotion pure.
amour, Etats-Unis
Envie de vacances et de grands airs du large ? Ce roman est pour vous (et pour moi).
En compagnie de Jack et de ses parents excentriques, j'ai voyagé tout le long de la côte du Cap Code, au rythme de leur location de vacances.
Sur un ton sarcastique, le narrateur nous décrit la vie des parents de Jack et ce que ce dernier a fait de son mariage. Un triste constat, pendant un temps. Mais comme aux Etats-Unis, tout se termine sur une happy end, ce roman n'est pas en reste.
Au final, ceux que j'ai le plus aimé dans ce roman, se sont les parents de Jack, obligés de travailler dans une fac de seconde zone dans "ce middwest de merde" (dixit) ; voulant acheter au Cap mais les maisons sont soit "hors de prix" soit "on me la donnerait que je n'en voudrait pas".
L'image que je retiendrai :
Celle des cendres du père de Jack dans son coffre de voiture pendant un an, attendant de pouvoir les disperser au Cap.