Ainsi va le temps. La saison revient, la mer revient, le vent tourne, les oiseaux partent et reviennent. Le temps coule, porosité sableuse, fuite immobile. Qui a vu passer le temps ? Est-il tranquille, inquiet, s'arrête t-il ou bien suit-il toujours son cours imperturbable ? S'arrête t-il pour respirer l'air iodé sur la mer éclatante et jeune ? S'enroule t-il sur lui-même ? Mais les astres s'éloignent, le temps s'évanouit dans l'espace, l'épine noire se revêt de splendeur immaculée près des ajoncs au-dessus de l'écume.
Le temps ne s'écoule pas. Il passe très loin, très vite : nous restons immobiles, tournant dans nos routines.
Ainsi va le temps. La saison revient, la mer revient, le vent tourne, les oiseaux partent et reviennent. Le temps coule, porosité sableuse, fuite immobile. Qui a vu passer le temps ? Est-il tranquille, inquiet, s'arrête t-il ou bien suit-il toujours son cours imperturbable ? S'arrête t-il pour respirer l'air iodé sur la mer éclatante et jeune ? S'enroule t-il sur lui-même ? Mais les astres s'éloignent, le temps s'évanouit dans l'espace, l'épine noire se revêt de splendeur immaculée près des ajoncs au-dessus de l'écume.
Le temps ne s'écoule pas. Il passe très loin, très vite : nous restons immobiles, tournant dans nos routines.