Les prêtres déportés sur les pontons de Rochefort
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- Nombre de pages171
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.295 kg
- Dimensions15,0 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
- ISBN2-913471-90-0
- EAN9782913471900
- Date de parution01/04/2005
- ÉditeurBordessoules
- PréfacierGeorges Pontier
Résumé
L'Odyssee des quelque 829 prêtres déportés embarqués sur les deux navires négriers, les Deux-Associés et le Washington, qui, sans jamais quitter la rade de l'île d'Aix, connurent des conditions de vie particulièrement atroces, est sans doute une des pages les plus sombres et les plus oubliées de la Terreur. Entassés la nuit, bien au-delà des limites du raisonnable, dans un étroit entrepont, ces malheureux, dont plusieurs sont octogénaires et d'autres infirmes, vivent là un véritable enfer dans la chaleur et la puanteur la plus effroyable ; enfer encore aggravé par la malice des équipages qui les enfument chaque matin aux vapeurs de goudron.
Durant la journée, debout sur le pont, ils n'ont droit qu'à une nourriture insuffisante, souvent avariée, parfois infecte. De plus, ils sont soumis au tel, aux brutalités et aux railleries des matelots. Dans de telles conditions, une épidémie de typhus se déclare en juin. Les inhumations se font d'abord à l'île d'Aix, qui reçoit dans ses sables 226 cadavres en quelques mois. A partir du 20 août 1794, un adoucissement relatif se traduit par la construction d'un hôpital de tentes dans la petite île Madame, face à Port-des-Barques.
254 prêtres y mourront encore cependant. On aura pourtant manqué l'essentiel tant qu'on n'aura encore rien dit de l'esprit qui règne parmi la grande majorité des déportés. Il n'est pas douteux que seule la force de l'amour aura donné à ces malheureux le courage de survivre dans ce véritable enfer.
Durant la journée, debout sur le pont, ils n'ont droit qu'à une nourriture insuffisante, souvent avariée, parfois infecte. De plus, ils sont soumis au tel, aux brutalités et aux railleries des matelots. Dans de telles conditions, une épidémie de typhus se déclare en juin. Les inhumations se font d'abord à l'île d'Aix, qui reçoit dans ses sables 226 cadavres en quelques mois. A partir du 20 août 1794, un adoucissement relatif se traduit par la construction d'un hôpital de tentes dans la petite île Madame, face à Port-des-Barques.
254 prêtres y mourront encore cependant. On aura pourtant manqué l'essentiel tant qu'on n'aura encore rien dit de l'esprit qui règne parmi la grande majorité des déportés. Il n'est pas douteux que seule la force de l'amour aura donné à ces malheureux le courage de survivre dans ce véritable enfer.
L'Odyssee des quelque 829 prêtres déportés embarqués sur les deux navires négriers, les Deux-Associés et le Washington, qui, sans jamais quitter la rade de l'île d'Aix, connurent des conditions de vie particulièrement atroces, est sans doute une des pages les plus sombres et les plus oubliées de la Terreur. Entassés la nuit, bien au-delà des limites du raisonnable, dans un étroit entrepont, ces malheureux, dont plusieurs sont octogénaires et d'autres infirmes, vivent là un véritable enfer dans la chaleur et la puanteur la plus effroyable ; enfer encore aggravé par la malice des équipages qui les enfument chaque matin aux vapeurs de goudron.
Durant la journée, debout sur le pont, ils n'ont droit qu'à une nourriture insuffisante, souvent avariée, parfois infecte. De plus, ils sont soumis au tel, aux brutalités et aux railleries des matelots. Dans de telles conditions, une épidémie de typhus se déclare en juin. Les inhumations se font d'abord à l'île d'Aix, qui reçoit dans ses sables 226 cadavres en quelques mois. A partir du 20 août 1794, un adoucissement relatif se traduit par la construction d'un hôpital de tentes dans la petite île Madame, face à Port-des-Barques.
254 prêtres y mourront encore cependant. On aura pourtant manqué l'essentiel tant qu'on n'aura encore rien dit de l'esprit qui règne parmi la grande majorité des déportés. Il n'est pas douteux que seule la force de l'amour aura donné à ces malheureux le courage de survivre dans ce véritable enfer.
Durant la journée, debout sur le pont, ils n'ont droit qu'à une nourriture insuffisante, souvent avariée, parfois infecte. De plus, ils sont soumis au tel, aux brutalités et aux railleries des matelots. Dans de telles conditions, une épidémie de typhus se déclare en juin. Les inhumations se font d'abord à l'île d'Aix, qui reçoit dans ses sables 226 cadavres en quelques mois. A partir du 20 août 1794, un adoucissement relatif se traduit par la construction d'un hôpital de tentes dans la petite île Madame, face à Port-des-Barques.
254 prêtres y mourront encore cependant. On aura pourtant manqué l'essentiel tant qu'on n'aura encore rien dit de l'esprit qui règne parmi la grande majorité des déportés. Il n'est pas douteux que seule la force de l'amour aura donné à ces malheureux le courage de survivre dans ce véritable enfer.