Coup de coeur

Les poissons ne ferment pas les yeux

Par : Erri De Luca
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  • Nombre de pages128
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.086 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-07-045962-9
  • EAN9782070459629
  • Date de parution14/11/2014
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurDanièle Valin

Résumé

Comme chaque été, l'enfant de la ville qu'était le narrateur descend sur l'île y passer les vacances estivales. Il retrouve cette année le monde des pêcheurs, les plaisirs marins, mais ne peut échapper à la mutation qui a débuté avec son dixième anniversaire. Une fillette fait irruption sur la plage et le pousse à remettre en question son ignorance du verbe aimer que les adultes exagèrent à l'excès selon lui.
Mais il découvre aussi la cruauté et la vengeance lorsque trois garçons jaloux le passent à tabac et l'envoient à l'infirmerie le visage en sang. Conscient de ce risque, il avait volontairement offert son jeune corps aux assaillants, un mal nécessaire pour faire exploser le cocon charnel de l'adulte en puissance, et lui permettre de contempler le monde, sans jamais avoir à fermer les yeux. Erri De Luca nous offre ici un puissant récit d'initiation où les problématiques de la langue, de la justice, de l'engagement se cristallisent à travers sa plume.
Arrivé à l'"âge d'archive", il parvient à saisir avec justesse et nuances la mue de l'enfance, et ainsi explorer au plus profond ce passage fondateur de toute une vie.
Comme chaque été, l'enfant de la ville qu'était le narrateur descend sur l'île y passer les vacances estivales. Il retrouve cette année le monde des pêcheurs, les plaisirs marins, mais ne peut échapper à la mutation qui a débuté avec son dixième anniversaire. Une fillette fait irruption sur la plage et le pousse à remettre en question son ignorance du verbe aimer que les adultes exagèrent à l'excès selon lui.
Mais il découvre aussi la cruauté et la vengeance lorsque trois garçons jaloux le passent à tabac et l'envoient à l'infirmerie le visage en sang. Conscient de ce risque, il avait volontairement offert son jeune corps aux assaillants, un mal nécessaire pour faire exploser le cocon charnel de l'adulte en puissance, et lui permettre de contempler le monde, sans jamais avoir à fermer les yeux. Erri De Luca nous offre ici un puissant récit d'initiation où les problématiques de la langue, de la justice, de l'engagement se cristallisent à travers sa plume.
Arrivé à l'"âge d'archive", il parvient à saisir avec justesse et nuances la mue de l'enfance, et ainsi explorer au plus profond ce passage fondateur de toute une vie.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.7/5
sur 10 notes dont 5 avis lecteurs
Déçue ...
Ce roman ne me laissera pas de souvenir impérissable ... Je n'ai pas accroché aux souvenirs d'enfance de l'auteur. Dommage. Il est bien écrit et se lit rapidement malgré tout.
Ce roman ne me laissera pas de souvenir impérissable ... Je n'ai pas accroché aux souvenirs d'enfance de l'auteur. Dommage. Il est bien écrit et se lit rapidement malgré tout.
  • XXe siècle
  • Ennuyant
  • Italie du sud
adolescence, amour, Italie
J'ai beaucoup aimé les réflexions de l'auteur sur les verbes Maintenir et Aimer. Verbe Aimer qu'il trouve galvaudé, verbe Maintenir dont il trouve le double sens très beau. En revanche, j'ai moins gouté les interrogations de l'enfant sur son passage à l'âge adulte. Ce roman touchera sans doute plus la gente masculine, je suppose. En tout cas, je ne me suis pas reconnue dans ce questionnement. J'ai plus apprécié la fillette et ses comparaisons avec les animaux. Elle qui a deviné ce qui motive la haine des autres garçons sur la plage. Un roman sur le premier amour, le premier baiser, et les choix difficiles de la vie. L'image que je retiendrai : Celle des ruelles de l'île qui donnent toutes sur la mer et les pêcheurs. Un reste de vacances.....
J'ai beaucoup aimé les réflexions de l'auteur sur les verbes Maintenir et Aimer. Verbe Aimer qu'il trouve galvaudé, verbe Maintenir dont il trouve le double sens très beau. En revanche, j'ai moins gouté les interrogations de l'enfant sur son passage à l'âge adulte. Ce roman touchera sans doute plus la gente masculine, je suppose. En tout cas, je ne me suis pas reconnue dans ce questionnement. J'ai plus apprécié la fillette et ses comparaisons avec les animaux. Elle qui a deviné ce qui motive la haine des autres garçons sur la plage. Un roman sur le premier amour, le premier baiser, et les choix difficiles de la vie. L'image que je retiendrai : Celle des ruelles de l'île qui donnent toutes sur la mer et les pêcheurs. Un reste de vacances.....
  • Ennuyant
Amare
Le narrateur se souvient de " ce bout d’été d’il y a cinquante ans". Il a dix ans dans un petit village de pêcheurs en Italie où il passe ses vacances avec sa mère et sa sœur. Son père est parti en Amérique pour trouver un meilleur travail. " A partir des livres de mon père, j’apprenais à connaître les adultes de l’intérieur. Ils n’étaient pas les géants qu’ils croyaient être. C’étaient des enfants déformés par un corps encombrant. Ils étaient vulnérables, criminels, pathétiques et prévisibles." Cet été-là, le jeune garçon de dix ans va se rapprocher du monde adulte en voulant déformer son corps et en découvrant le verbe aimer autrement que sous une déclinaison latine. C’est une fillette de son âge, lectrice de polars et fascinée par le monde animal qui va l’amener à réfléchir sur l’amour et la justice. Beaucoup m’ont conseillé de lire cet auteur. Son style est poétique et m’a permis de plonger rapidement dans la douceur italienne, la légèreté du monde enfantin tout en effleurant les dures réalités du monde adulte que sont la guerre, la séparation ou la justice.
Le narrateur se souvient de " ce bout d’été d’il y a cinquante ans". Il a dix ans dans un petit village de pêcheurs en Italie où il passe ses vacances avec sa mère et sa sœur. Son père est parti en Amérique pour trouver un meilleur travail. " A partir des livres de mon père, j’apprenais à connaître les adultes de l’intérieur. Ils n’étaient pas les géants qu’ils croyaient être. C’étaient des enfants déformés par un corps encombrant. Ils étaient vulnérables, criminels, pathétiques et prévisibles." Cet été-là, le jeune garçon de dix ans va se rapprocher du monde adulte en voulant déformer son corps et en découvrant le verbe aimer autrement que sous une déclinaison latine. C’est une fillette de son âge, lectrice de polars et fascinée par le monde animal qui va l’amener à réfléchir sur l’amour et la justice. Beaucoup m’ont conseillé de lire cet auteur. Son style est poétique et m’a permis de plonger rapidement dans la douceur italienne, la légèreté du monde enfantin tout en effleurant les dures réalités du monde adulte que sont la guerre, la séparation ou la justice.
  • italie
  • Attendrissant
Erri De Luca
Erri De Luca est un écrivain italien né à Naples le 20 mai 1950. Homme de convictions, il s'engage dès la fin de ses études secondaires dans la vie politique de son pays, rejoignant le mouvement d'extrême gauche "Lotta continua" dont il sera membre actif de 1969 à 1980. Sans véritable formation, il travaille comme ouvrier non qualifié dans différentes villes et pays, puis décide de s'engager dans des missions humanitaires en Afrique et en Bosnie. C'est à ce moment-là qu'il découvre la Bible, se passionne pour l'Ancien Testament, et décide d'apprendre l'hébreu pour mieux en apprécier la teneur. Ayant également étudié le yiddish, il traduit des textes de poètes juifs rédigés dans cette langue en voie de disparition pour leur permettre de passer à la postérité. Son premier roman "Non ora, non qui" paru en Italie en 1989, est publié en France tout d'abord aux éditions Verdier sous le titre "Une fois, un jour", puis chez Rivages en 1994 sous un titre plus fidèle à l'original : "Pas ici, pas maintenant". Parmi les ouvrages qui ont suivi on peut citer les romans "Acide, arc-en-ciel" (1994), récompensé par le Prix France Culture, ou "Montedidio" (2002) qui a obtenu le Prix Fémina étranger. On retiendra également "Le jour avant le bonheur" (2010) dans lequel il reprend tous les thèmes qui lui sont chers (l'enfance et ses difficiles apprentissages, l'amour, l'exil, et sa ville de Naples) et "Le poids du papillon" (2011) inspiré par son amour pour la montagne. Ses essais sont inspirés par ses lectures quotidiennes de la Bible, tels "Un nuage comme tapis" (1994), "Noyau d'olive" (2004), "Comme une langue au palais" (2006) ou "Au nom de la mère" (2009). Il écrit également des articles pour de grands journaux italiens, tels La Repubblica, ou il Corriere della Sera.
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