Mépriser son corps ou du moins ne pas en tenir compte; préférer toujours la noblesse de l'âme et de la pensée à la bassesse du corps et de la chair; faire comme si le corps n'existait pas : tel fut longtemps le credo que l'opinion attribua aux philosophes dans la pensée du corps.
L'opinion ne se trompe jamais tout à fait : la relation du philosophe au corps est essentiellement ambiguë. Même quand il admire la perfection de la machine corporelle, il déplore sa finitude et le caractère servile de son existence.
Mais la philosophie est plurielle : il y a aussi des philosophes, et non des moindres pour affirmer la prééminence du corps, pour faire 'apologie de sa dimension sensuelle et pour situer dans sa corporéité la grandeur de l'homme.
A travers les antagonismes, la question de l'union de l'âme et du corps nous revient sans cesse : comment un corps peut-il penser ? Comment y a-t-il de la pensée dans du corps ?
Mépriser son corps ou du moins ne pas en tenir compte; préférer toujours la noblesse de l'âme et de la pensée à la bassesse du corps et de la chair; faire comme si le corps n'existait pas : tel fut longtemps le credo que l'opinion attribua aux philosophes dans la pensée du corps.
L'opinion ne se trompe jamais tout à fait : la relation du philosophe au corps est essentiellement ambiguë. Même quand il admire la perfection de la machine corporelle, il déplore sa finitude et le caractère servile de son existence.
Mais la philosophie est plurielle : il y a aussi des philosophes, et non des moindres pour affirmer la prééminence du corps, pour faire 'apologie de sa dimension sensuelle et pour situer dans sa corporéité la grandeur de l'homme.
A travers les antagonismes, la question de l'union de l'âme et du corps nous revient sans cesse : comment un corps peut-il penser ? Comment y a-t-il de la pensée dans du corps ?