Les peintres réalistes russes en France, 1860-1900
Par :Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages246
- PrésentationBroché
- Poids0.485 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
- ISBN2-85944-460-2
- EAN9782859444600
- Date de parution04/06/2003
- ÉditeurPublications de la Sorbonne
Résumé
Les réformes de Pierre le Grand ouvrent la Russie à l'Occident. Le tsar met en place le système d'enseignement qui se poursuit par un séjour à l'étranger. L'Académie des beaux-arts, fondée à Saint-Pétersbourg en 1757, reprend ce système d'enseignement artistique et récompense ses meilleurs élèves par des bourses permettant un séjour en Occident. Dans la deuxième moitié du XIXè siècle, on constate une exceptionnelle présence de peintres russes en France. Le système choisi par l'Académie - des séjours de relativement longue durée, sans obligation de résidence - permettait, à la différence de la pratique française du séjour à Rome, d'acquérir une véritable culture internationale, celle qu'offrait précisément Paris. Tous les grands maîtres du mouvement des ambulants (peredvijniki), qui ont joué le rôle principal dans l'affirmation du réalisme, sont passés par Paris. On y trouve Vassili Perov et Alexeï Bogoliubov, Ilia Repine et Vassili Polenov, Ivan Kramskoï et beaucoup d'autres. L'auteur aborde l'histoire de ces artistes en France en faisant un choix judicieux et en insistant sur des destinées originales comme celle de Verechtchaguine ; elle passe en revue leurs lieux d'habitation et de travail, tels que Veules-les-Roses en Normandie, et présente l'activité des organisations qui contribuèrent au bon déroulement de leurs séjours, comme l'Association d'entraide et de bienfaisance des artistes russes à Paris. L'ouvrage propose un regard nouveau sur un chapitre essentiel des échanges franco-russes.
Les réformes de Pierre le Grand ouvrent la Russie à l'Occident. Le tsar met en place le système d'enseignement qui se poursuit par un séjour à l'étranger. L'Académie des beaux-arts, fondée à Saint-Pétersbourg en 1757, reprend ce système d'enseignement artistique et récompense ses meilleurs élèves par des bourses permettant un séjour en Occident. Dans la deuxième moitié du XIXè siècle, on constate une exceptionnelle présence de peintres russes en France. Le système choisi par l'Académie - des séjours de relativement longue durée, sans obligation de résidence - permettait, à la différence de la pratique française du séjour à Rome, d'acquérir une véritable culture internationale, celle qu'offrait précisément Paris. Tous les grands maîtres du mouvement des ambulants (peredvijniki), qui ont joué le rôle principal dans l'affirmation du réalisme, sont passés par Paris. On y trouve Vassili Perov et Alexeï Bogoliubov, Ilia Repine et Vassili Polenov, Ivan Kramskoï et beaucoup d'autres. L'auteur aborde l'histoire de ces artistes en France en faisant un choix judicieux et en insistant sur des destinées originales comme celle de Verechtchaguine ; elle passe en revue leurs lieux d'habitation et de travail, tels que Veules-les-Roses en Normandie, et présente l'activité des organisations qui contribuèrent au bon déroulement de leurs séjours, comme l'Association d'entraide et de bienfaisance des artistes russes à Paris. L'ouvrage propose un regard nouveau sur un chapitre essentiel des échanges franco-russes.