Les patriotes et les autres. L'arrière-pays marseillais en Révolution

Par : Cyril Belmonte

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  • Nombre de pages294
  • PrésentationBroché
  • Poids0.393 kg
  • Dimensions14,8 cm × 20,8 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-85399-779-9
  • EAN9782853997799
  • Date de parution27/05/2011
  • CollectionLe temps de l'histoire
  • ÉditeurPU de Provence
  • PréfacierChristine Peyrard

Résumé

Dans l'arrière-pays marseillais de la fin de l'Ancien Régime, les démocraties villageoises se maintiennent, tandis que les petits pôles urbains sont dominés par les familles les plus honorables et les plus fortunées du lieu. Après la Révolution, un véritable pouvoir de classe voit le jour, dans le cadre du régime censitaire imposé en 1802 par les autorités napoléoniennes. Pourtant, les notables du début du XIXe siècle, comme les plus apparents d'autrefois, ne forment nullement un groupe homogène.
C'est l'Etat central qui d'une certaine manière leur a donné un sentiment d'appartenance, au fondement dès lors d'une réelle conscience de classe. Brumaire a donc définitivement fait triompher les possédants. Une alternative démocratique était néanmoins possible. C'est ce que suggèrent en tout cas, au moins pour les quinze communes de l'arrière-pays marseillais (Allauch, Aubagne, Auriol, Belcodène, Cassis, Ceyreste, Cuges, Gémenos, Gréasque, La Ciotat, La Penne, Peypin, Roquefort, Roquevaire, Saint-Savournin), l'intensité de la participation citoyenne à la vie politique locale comme aux grands débats nationaux et l'indéniable ouverture sociale dans l'accès aux charges publiques, autant de thèmes au coeur de cette étude.
Dans l'arrière-pays marseillais de la fin de l'Ancien Régime, les démocraties villageoises se maintiennent, tandis que les petits pôles urbains sont dominés par les familles les plus honorables et les plus fortunées du lieu. Après la Révolution, un véritable pouvoir de classe voit le jour, dans le cadre du régime censitaire imposé en 1802 par les autorités napoléoniennes. Pourtant, les notables du début du XIXe siècle, comme les plus apparents d'autrefois, ne forment nullement un groupe homogène.
C'est l'Etat central qui d'une certaine manière leur a donné un sentiment d'appartenance, au fondement dès lors d'une réelle conscience de classe. Brumaire a donc définitivement fait triompher les possédants. Une alternative démocratique était néanmoins possible. C'est ce que suggèrent en tout cas, au moins pour les quinze communes de l'arrière-pays marseillais (Allauch, Aubagne, Auriol, Belcodène, Cassis, Ceyreste, Cuges, Gémenos, Gréasque, La Ciotat, La Penne, Peypin, Roquefort, Roquevaire, Saint-Savournin), l'intensité de la participation citoyenne à la vie politique locale comme aux grands débats nationaux et l'indéniable ouverture sociale dans l'accès aux charges publiques, autant de thèmes au coeur de cette étude.