Les opérations de maintien de la paix et le chapitre VII de la Charte des Nations Unies

Par : Evelyne Lagrange

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  • Nombre de pages181
  • PrésentationBroché
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions14,1 cm × 20,9 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-7076-1117-4
  • EAN9782707611178
  • Date de parution29/01/1999
  • Collectionperspectives internationales
  • ÉditeurMontchrestien

Résumé

La dernière décennie, ouverte en 1990 sur la promesse d'un " Nouvel ordre mondial " dont elle aurait dû être la cheville ouvrière, a été pour l'Organisation des Nations Unies celle de la réactivation du chapitre VII de la Charte, mis sous le boisseau durant la période de la " guerre froide ", et de l'essor sans équivalent dans le passé des opérations de maintien de la paix originellement créées afin de suppléer à l'inapplicabilité du chapitre VII dans le contexte de l'antagonisme Est-Ouest. Loin de rendre caduque cette pratique consolidée par un constant effort de légitimation au regard de la Charte, le recours plus fréquent au chapitre VII semble accompagner son renouveau. Or, de cette interpénétration de deux logiques que tout opposait - unilatéralisme versus consensualisme, coercition versus coopération -, les opérations de maintien de la paix ne sortent pas grandies, ni l'autorité du Conseil de sécurité renforcée. Les opérations de maintien de la paix sont à la fois les révélateurs et victimes des apories juridiques et des ravages politiques d'une interprétation et d'une utilisation du chapitre VII qui préfèrent l'astreinte à la coercition.
La dernière décennie, ouverte en 1990 sur la promesse d'un " Nouvel ordre mondial " dont elle aurait dû être la cheville ouvrière, a été pour l'Organisation des Nations Unies celle de la réactivation du chapitre VII de la Charte, mis sous le boisseau durant la période de la " guerre froide ", et de l'essor sans équivalent dans le passé des opérations de maintien de la paix originellement créées afin de suppléer à l'inapplicabilité du chapitre VII dans le contexte de l'antagonisme Est-Ouest. Loin de rendre caduque cette pratique consolidée par un constant effort de légitimation au regard de la Charte, le recours plus fréquent au chapitre VII semble accompagner son renouveau. Or, de cette interpénétration de deux logiques que tout opposait - unilatéralisme versus consensualisme, coercition versus coopération -, les opérations de maintien de la paix ne sortent pas grandies, ni l'autorité du Conseil de sécurité renforcée. Les opérations de maintien de la paix sont à la fois les révélateurs et victimes des apories juridiques et des ravages politiques d'une interprétation et d'une utilisation du chapitre VII qui préfèrent l'astreinte à la coercition.