Les progrès scientifiques, l'avènement du néolibéralisme et l'évolution des moeurs ont modifié la clinique psychanalytique au cours des dernières décennies. A côté des patients névrosés, psychotiques et pervers traditionnels, sont venus consulter, dans les cabinets et les institutions de soin, des sujets aux pathologies psychiques nouvelles. Les psychanalystes post-freudiens les ont le plus souvent qualifiés d'états limites, diagnostic devenu "fourre-tout" et qui n'est pas sans poser quelques problèmes.
Les lacaniens, quant à eux, sont restés longtemps en difficulté pour rendre compte de tels cas, étant pris dans une conception trop binaire du rapport au Nom-du-Père : symbolisé dans la névrose et forclos dans la psychose. Thierry Roth explicite ici la possibilité d'un autre rapport au Nom-du-Père : celui de sa récusation. Cela lui permet de présenter et d'étudier, de façon claire et argumentée, quatre formes principales d'une nouvelle entité clinique, qu'il propose d'appeler névrose de récusation.
Les progrès scientifiques, l'avènement du néolibéralisme et l'évolution des moeurs ont modifié la clinique psychanalytique au cours des dernières décennies. A côté des patients névrosés, psychotiques et pervers traditionnels, sont venus consulter, dans les cabinets et les institutions de soin, des sujets aux pathologies psychiques nouvelles. Les psychanalystes post-freudiens les ont le plus souvent qualifiés d'états limites, diagnostic devenu "fourre-tout" et qui n'est pas sans poser quelques problèmes.
Les lacaniens, quant à eux, sont restés longtemps en difficulté pour rendre compte de tels cas, étant pris dans une conception trop binaire du rapport au Nom-du-Père : symbolisé dans la névrose et forclos dans la psychose. Thierry Roth explicite ici la possibilité d'un autre rapport au Nom-du-Père : celui de sa récusation. Cela lui permet de présenter et d'étudier, de façon claire et argumentée, quatre formes principales d'une nouvelle entité clinique, qu'il propose d'appeler névrose de récusation.