Les néoconservateurs à la française

Par : Christine Fauré

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages148
  • PrésentationBroché
  • Poids0.237 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-88-575-2696-6
  • EAN9788857526966
  • Date de parution01/03/2015
  • ÉditeurMimesis

Résumé

Depuis trente ans en France, des néoconservateurs s'en prennent à toute radicalité philosophique et à tout esprit de révolution sociale. Au titre d'une démocratie apaisée, ils rejettent toute tentative de modifier l'ordre existant, pourtant douloureux pour le plus grand nombre ; s'inspirant des penseurs en leur temps contre-révolutionnaires, ils veulent mettre un point final à une Révolution française encore pourvoyeuse de messages politiques.
La pensée conservatrice contemporaine se réfère unanimement à Tocqueville, institué maître à penser, qui lui-même avait été contempteur de la Révolution de 1848 et partisan de la colonisation de l'Algérie. Elle abuse du concept de totalitarisme pour effrayer. Elle exprime un rejet quasi-militant des événements de mai 68, étouffe un désir de justice : pourtant, versant méconnu de la révolte qui embrasa l'ensemble de la société, réouverture en 1970 des procès contre la collaboration française.
Le renouveau réactionnaire s'est développé, dans la lignée de Raymond Aron, en philosophie, histoire et politique, avec Luc Ferry, Pierre Nora, Marcel Gauchet, Stéphane Courtois...
Depuis trente ans en France, des néoconservateurs s'en prennent à toute radicalité philosophique et à tout esprit de révolution sociale. Au titre d'une démocratie apaisée, ils rejettent toute tentative de modifier l'ordre existant, pourtant douloureux pour le plus grand nombre ; s'inspirant des penseurs en leur temps contre-révolutionnaires, ils veulent mettre un point final à une Révolution française encore pourvoyeuse de messages politiques.
La pensée conservatrice contemporaine se réfère unanimement à Tocqueville, institué maître à penser, qui lui-même avait été contempteur de la Révolution de 1848 et partisan de la colonisation de l'Algérie. Elle abuse du concept de totalitarisme pour effrayer. Elle exprime un rejet quasi-militant des événements de mai 68, étouffe un désir de justice : pourtant, versant méconnu de la révolte qui embrasa l'ensemble de la société, réouverture en 1970 des procès contre la collaboration française.
Le renouveau réactionnaire s'est développé, dans la lignée de Raymond Aron, en philosophie, histoire et politique, avec Luc Ferry, Pierre Nora, Marcel Gauchet, Stéphane Courtois...