Les marchés de la biodiversité

Par : Catherine Aubertin, Valérie Boisvert, Florence Pinton

Formats :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages270
  • PrésentationBroché
  • Poids0.315 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-7099-1636-3
  • EAN9782709916363
  • Date de parution01/05/2009
  • ÉditeurIRD Orstom

Résumé

Depuis la fin des années 1980, l'essor des biotechnologies et l'extension des brevets sur le vivant ont laissé entrevoir des possibilités d'utilisations lucratives des substances naturelles, notamment dans les secteurs de la pharmacie, de la cosmétique, de l'agroalimentaire... Pour concilier la conservation de la biodiversité et les revendications des populations autochtones gardiennes de ces ressources, la Convention sur la diversité biologique, signée lors du Sommet de Rio en 1992, a préconisé l'institution de marchés.
Il s'agissait aussi d'en finir avec la biopiraterie et d'assurer "le partage juste et équitable des avantages tirés de l'exploitation des ressources génétiques". Ces "marchés de la biodiversité", soutenus par la vague du libéralisme économique, ont été l'objet de toutes les spéculations. Mais au-delà du slogan, qu'en est-il aujourd'hui de la marchandisation du vivant ? Comment se décline-t-elle du Nord au Sud ? Le cadre juridique et politique de la Convention n'est-il pas déjà dépassé par l'évolution des connaissances et des techniques, et peu adapté à la complexité des situations observées ? Pour répondre à ces questions, économistes, juristes, sociologues, anthropologues et biochimistes apportent ici un éclairage nouveau, documenté et critique, sur le modèle de conservation de la biodiversité fondé sur son exploitation commerciale.
Depuis la fin des années 1980, l'essor des biotechnologies et l'extension des brevets sur le vivant ont laissé entrevoir des possibilités d'utilisations lucratives des substances naturelles, notamment dans les secteurs de la pharmacie, de la cosmétique, de l'agroalimentaire... Pour concilier la conservation de la biodiversité et les revendications des populations autochtones gardiennes de ces ressources, la Convention sur la diversité biologique, signée lors du Sommet de Rio en 1992, a préconisé l'institution de marchés.
Il s'agissait aussi d'en finir avec la biopiraterie et d'assurer "le partage juste et équitable des avantages tirés de l'exploitation des ressources génétiques". Ces "marchés de la biodiversité", soutenus par la vague du libéralisme économique, ont été l'objet de toutes les spéculations. Mais au-delà du slogan, qu'en est-il aujourd'hui de la marchandisation du vivant ? Comment se décline-t-elle du Nord au Sud ? Le cadre juridique et politique de la Convention n'est-il pas déjà dépassé par l'évolution des connaissances et des techniques, et peu adapté à la complexité des situations observées ? Pour répondre à ces questions, économistes, juristes, sociologues, anthropologues et biochimistes apportent ici un éclairage nouveau, documenté et critique, sur le modèle de conservation de la biodiversité fondé sur son exploitation commerciale.
Climate change
Serge Janicot, Catherine Aubertin, Martial Bernoux, Edmond Dounias, Jean-François Guégan
E-book
2,99 €
Les marchés de la biodiversité
Catherine Aubertin, Valérie Boisvert, Florence Pinton
E-book
2,99 €