Les Juifs du Maghreb. Naissance d'une historiographie coloniale
Par :Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages391
- PrésentationBroché
- Poids0.545 kg
- Dimensions15,1 cm × 21,0 cm × 2,1 cm
- ISBN978-2-84050-782-6
- EAN9782840507826
- Date de parution30/09/2011
- CollectionCahiers Alberto Benveniste
- ÉditeurPU Paris-Sorbonne
Résumé
Comment a été écrite l'histoire des Juifs d'Afrique du Nord ? L'ouvrage répond à cette question - qui n'a jamais été réellement posée jusqu'à présent - en s'intéressant à ceux qui ont fait l'historiographie des Juifs du Maghreb, aux méthodes et aux sources qu'ils ont utilisées, ainsi qu'au public touché. L'étude se déroule précisément dans le contexte de la société coloniale. Du fait de la mainmise française au sud de la Méditerranée, les Juifs entrent progressivement dans la modernité occidentale.
Si l'on doit admettre que les récits historiques ne sont pas absents de la littérature traditionnelle, il n'en reste pas moins que l'histoire, en tant que genre savant tel qu'il était en train de se développer en France, se diffuse à partir du XIXe siècle dans le monde juif. Le passé juif devient donc objet d'histoire, une histoire écrite en français, à destination d'un public varié, juif ou non. Les premiers historiens avaient été d'abord des membres des élites juives, venus de France ou formés dans la métropole.
Si les auteurs juifs avaient été nombreux, ils ne furent pas pour autant les seuls à s'intéresser au destin des israélites en terre maghrébine. Du fait de leur position singulière, les Juifs ne manquèrent pas de susciter la curiosité des savants coloniaux qui s'étaient penchés sur leurs origines et plus spécifiquement sur leurs liens avec les populations berbères. Ainsi le passé juif entra-t-il dans la bibliothèque coloniale, par le biais d'ouvrages érudits ou d'articles parus dans des revues publiées à Alger ou à Rabat.
L'ouvrage embrasse donc la littérature historique sur les Juifs du Maghreb disponible en langue française depuis le milieu du XIXe siècle jusqu'aux années 1950. Au-delà de l'aspect historiographique, il propose une réflexion sur l'évolution du monde juif maghrébin au temps de la domination française et sur les modalités de son inscription dans une modernité importée par les puissances de l'heure. Il interroge également le regard porté par le monde non juif sur les judaïcités d'Afrique du Nord.
Ainsi ce livre se présente-t-il comme leur histoire culturelle et sociale à la période coloniale.
Si l'on doit admettre que les récits historiques ne sont pas absents de la littérature traditionnelle, il n'en reste pas moins que l'histoire, en tant que genre savant tel qu'il était en train de se développer en France, se diffuse à partir du XIXe siècle dans le monde juif. Le passé juif devient donc objet d'histoire, une histoire écrite en français, à destination d'un public varié, juif ou non. Les premiers historiens avaient été d'abord des membres des élites juives, venus de France ou formés dans la métropole.
Si les auteurs juifs avaient été nombreux, ils ne furent pas pour autant les seuls à s'intéresser au destin des israélites en terre maghrébine. Du fait de leur position singulière, les Juifs ne manquèrent pas de susciter la curiosité des savants coloniaux qui s'étaient penchés sur leurs origines et plus spécifiquement sur leurs liens avec les populations berbères. Ainsi le passé juif entra-t-il dans la bibliothèque coloniale, par le biais d'ouvrages érudits ou d'articles parus dans des revues publiées à Alger ou à Rabat.
L'ouvrage embrasse donc la littérature historique sur les Juifs du Maghreb disponible en langue française depuis le milieu du XIXe siècle jusqu'aux années 1950. Au-delà de l'aspect historiographique, il propose une réflexion sur l'évolution du monde juif maghrébin au temps de la domination française et sur les modalités de son inscription dans une modernité importée par les puissances de l'heure. Il interroge également le regard porté par le monde non juif sur les judaïcités d'Afrique du Nord.
Ainsi ce livre se présente-t-il comme leur histoire culturelle et sociale à la période coloniale.
Comment a été écrite l'histoire des Juifs d'Afrique du Nord ? L'ouvrage répond à cette question - qui n'a jamais été réellement posée jusqu'à présent - en s'intéressant à ceux qui ont fait l'historiographie des Juifs du Maghreb, aux méthodes et aux sources qu'ils ont utilisées, ainsi qu'au public touché. L'étude se déroule précisément dans le contexte de la société coloniale. Du fait de la mainmise française au sud de la Méditerranée, les Juifs entrent progressivement dans la modernité occidentale.
Si l'on doit admettre que les récits historiques ne sont pas absents de la littérature traditionnelle, il n'en reste pas moins que l'histoire, en tant que genre savant tel qu'il était en train de se développer en France, se diffuse à partir du XIXe siècle dans le monde juif. Le passé juif devient donc objet d'histoire, une histoire écrite en français, à destination d'un public varié, juif ou non. Les premiers historiens avaient été d'abord des membres des élites juives, venus de France ou formés dans la métropole.
Si les auteurs juifs avaient été nombreux, ils ne furent pas pour autant les seuls à s'intéresser au destin des israélites en terre maghrébine. Du fait de leur position singulière, les Juifs ne manquèrent pas de susciter la curiosité des savants coloniaux qui s'étaient penchés sur leurs origines et plus spécifiquement sur leurs liens avec les populations berbères. Ainsi le passé juif entra-t-il dans la bibliothèque coloniale, par le biais d'ouvrages érudits ou d'articles parus dans des revues publiées à Alger ou à Rabat.
L'ouvrage embrasse donc la littérature historique sur les Juifs du Maghreb disponible en langue française depuis le milieu du XIXe siècle jusqu'aux années 1950. Au-delà de l'aspect historiographique, il propose une réflexion sur l'évolution du monde juif maghrébin au temps de la domination française et sur les modalités de son inscription dans une modernité importée par les puissances de l'heure. Il interroge également le regard porté par le monde non juif sur les judaïcités d'Afrique du Nord.
Ainsi ce livre se présente-t-il comme leur histoire culturelle et sociale à la période coloniale.
Si l'on doit admettre que les récits historiques ne sont pas absents de la littérature traditionnelle, il n'en reste pas moins que l'histoire, en tant que genre savant tel qu'il était en train de se développer en France, se diffuse à partir du XIXe siècle dans le monde juif. Le passé juif devient donc objet d'histoire, une histoire écrite en français, à destination d'un public varié, juif ou non. Les premiers historiens avaient été d'abord des membres des élites juives, venus de France ou formés dans la métropole.
Si les auteurs juifs avaient été nombreux, ils ne furent pas pour autant les seuls à s'intéresser au destin des israélites en terre maghrébine. Du fait de leur position singulière, les Juifs ne manquèrent pas de susciter la curiosité des savants coloniaux qui s'étaient penchés sur leurs origines et plus spécifiquement sur leurs liens avec les populations berbères. Ainsi le passé juif entra-t-il dans la bibliothèque coloniale, par le biais d'ouvrages érudits ou d'articles parus dans des revues publiées à Alger ou à Rabat.
L'ouvrage embrasse donc la littérature historique sur les Juifs du Maghreb disponible en langue française depuis le milieu du XIXe siècle jusqu'aux années 1950. Au-delà de l'aspect historiographique, il propose une réflexion sur l'évolution du monde juif maghrébin au temps de la domination française et sur les modalités de son inscription dans une modernité importée par les puissances de l'heure. Il interroge également le regard porté par le monde non juif sur les judaïcités d'Afrique du Nord.
Ainsi ce livre se présente-t-il comme leur histoire culturelle et sociale à la période coloniale.