En cours de chargement...
"Edouard Vian et Laure Brankovic ont formé pendant trente ans le couple le plus célèbre du cinéma européen. Ils se sont mariés trois mois avant ma naissance. Ils ont divorcé quand j'avais un an. Se sont remariés quand j'en avais cinq et se sont à nouveau séparés pour mes quinze ans. Ils ont signé leur dernier divorce la veille de mes vingt-cinq ans. Entre-temps, ils ont fait une trentaine de films ensemble et un seul enfant : moi.
A eux deux, ils ont créé une sorte de légende, lui à la réalisation, elle au scénario. Quant à moi... c'est une autre histoire. " Ainsi commence une ronde, où des héros fantasques et attachants jouent, se cachent, s'aiment, des marches du festival de Cannes aux studios hollywoodiens, de Paris à New York et de la Grèce au Mexique, avant d'être percutés par les secousses de la grande histoire... A leur côté, dans les rues de la capitale, sur un plateau de tournage ou au sommet des Alpes, des amis, des amants, des femmes venues du passé.
Mais aussi une maladie qui chemine, et bien des énigmes. Tout mot est réplique. Tout personnage porte un masque. Et chacun aime la vie, imparfaite mais follement vécue.
Histoire de famille, cinéma et romance fade
Si les voyage à la montagne, en Grèce, au Mexique puis en Russie sont enivrants, Adélaïde de Clermont-Tonnerre s'éparpille et sa touchante histoire de famille flirte pendant un temps avec une fade romance puis avec un film d'espionnage sans grand intérêt. La faute incombe à un personnage superflu qui emmène le roman sur une pente glissante et le détourne de #MeToo et de la jolie relation filiale qui y est dépeinte (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/05/11/les-jours-heureux-adelaide-de-clermont-tonnerre/)