Les îles du Paradis. L'invention de l'écologie aux colonies (1660-1854)
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- Nombre de pages138
- PrésentationBroché
- Poids0.149 kg
- Dimensions12,6 cm × 19,1 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-7071-7716-2
- EAN9782707177162
- Date de parution19/09/2013
- CollectionFuturs antérieurs
- ÉditeurLa Découverte
- TraducteurMathias Lefèvre
- PréfacierGrégory Quenet
Résumé
On a longtemps pensé que les préoccupations environnementales étaient nées au XIXe siècle aux Etats-Unis. Richard Grove montre que c'est en réalité dans les colonies, dans les îles tropicales en particulier, entre 1650 et 1850, que les Européens ont pris conscience des destructions environnementales causées par les hommes. A l'origine, les idées conservationnistes coloniales sont nées du désir de retrouver le Paradis perdu.
La mobilisation des savants se révèle décisive : le constat de l'épuisement rapide des ressources naturelles, d'autant plus visible à l'échelle d'une île, les oblige à penser autrement, à inventer d'autres pratiques. Ainsi est née une politique environnementale inédite, à travers la tension entre centre métropolitain et périphérie coloniale, entre intérêts capitalistes et expertise savante. Pour la première fois à l'échelle de la planète, une controverse climatique débouchait sur des programmes de préservation naturelle.
Cette étude pionnière, par la suite développée dans l'ouvrage Green Imperialism (1995), a largement contribué à réintroduire le climat dans l'écriture de l'histoire et à faire émerger les vifs débats qui ont cours aujourd'hui autour de l'anthropocène et du nouveau climat de l'histoire (Jared Diamond, Dipesh Chakrabarty), remettant en question les partages entre sciences de l'esprit et sciences de la nature, entre histoire compréhensive et histoire explicative.
La mobilisation des savants se révèle décisive : le constat de l'épuisement rapide des ressources naturelles, d'autant plus visible à l'échelle d'une île, les oblige à penser autrement, à inventer d'autres pratiques. Ainsi est née une politique environnementale inédite, à travers la tension entre centre métropolitain et périphérie coloniale, entre intérêts capitalistes et expertise savante. Pour la première fois à l'échelle de la planète, une controverse climatique débouchait sur des programmes de préservation naturelle.
Cette étude pionnière, par la suite développée dans l'ouvrage Green Imperialism (1995), a largement contribué à réintroduire le climat dans l'écriture de l'histoire et à faire émerger les vifs débats qui ont cours aujourd'hui autour de l'anthropocène et du nouveau climat de l'histoire (Jared Diamond, Dipesh Chakrabarty), remettant en question les partages entre sciences de l'esprit et sciences de la nature, entre histoire compréhensive et histoire explicative.
On a longtemps pensé que les préoccupations environnementales étaient nées au XIXe siècle aux Etats-Unis. Richard Grove montre que c'est en réalité dans les colonies, dans les îles tropicales en particulier, entre 1650 et 1850, que les Européens ont pris conscience des destructions environnementales causées par les hommes. A l'origine, les idées conservationnistes coloniales sont nées du désir de retrouver le Paradis perdu.
La mobilisation des savants se révèle décisive : le constat de l'épuisement rapide des ressources naturelles, d'autant plus visible à l'échelle d'une île, les oblige à penser autrement, à inventer d'autres pratiques. Ainsi est née une politique environnementale inédite, à travers la tension entre centre métropolitain et périphérie coloniale, entre intérêts capitalistes et expertise savante. Pour la première fois à l'échelle de la planète, une controverse climatique débouchait sur des programmes de préservation naturelle.
Cette étude pionnière, par la suite développée dans l'ouvrage Green Imperialism (1995), a largement contribué à réintroduire le climat dans l'écriture de l'histoire et à faire émerger les vifs débats qui ont cours aujourd'hui autour de l'anthropocène et du nouveau climat de l'histoire (Jared Diamond, Dipesh Chakrabarty), remettant en question les partages entre sciences de l'esprit et sciences de la nature, entre histoire compréhensive et histoire explicative.
La mobilisation des savants se révèle décisive : le constat de l'épuisement rapide des ressources naturelles, d'autant plus visible à l'échelle d'une île, les oblige à penser autrement, à inventer d'autres pratiques. Ainsi est née une politique environnementale inédite, à travers la tension entre centre métropolitain et périphérie coloniale, entre intérêts capitalistes et expertise savante. Pour la première fois à l'échelle de la planète, une controverse climatique débouchait sur des programmes de préservation naturelle.
Cette étude pionnière, par la suite développée dans l'ouvrage Green Imperialism (1995), a largement contribué à réintroduire le climat dans l'écriture de l'histoire et à faire émerger les vifs débats qui ont cours aujourd'hui autour de l'anthropocène et du nouveau climat de l'histoire (Jared Diamond, Dipesh Chakrabarty), remettant en question les partages entre sciences de l'esprit et sciences de la nature, entre histoire compréhensive et histoire explicative.