Les hérétiques "cathares"

Par : Julien Théry

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages128
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.001 kg
  • Dimensions11,5 cm × 17,5 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-2-13-081469-6
  • EAN9782130814696
  • Date de parution06/10/2021
  • CollectionQue sais-je ?
  • ÉditeurPUF

Résumé

Rare au Moyen Age, l'emploi courant du mot " cathare " – lancé par le moine Eckbert de Schönau (1164) – est associé depuis le XIXe siècle à une vision déformée de certains mouvements hérétiques. Or, depuis le milieu des années 1990, un retour aux sources a radicalement changé nos connaissances en révélant que les hérétiques du Midi français ignorèrent, avant la période finale des années 1240-1320, le dualisme théologique qui leur a été imputé.
Julien Théry revient sur cette histoire, qui n'est autre que celle des contestations rencontrées par l'Eglise romaine et de leur criminalisation sous couvert de répression du dualisme. Avec l'essor, à partir du XIe siècle, des pouvoirs d'Etat dans l'Occident latin, ce que les autorités combattent chez les hérétiques, c'est avant tout le refus d'une nouvelle institutionnalisation, née dans l'Eglise avec la réforme grégorienne, et bien vite mise à profit par les Etats naissants.
A son principe ? La transcendance de pouvoirs centralisés, qui ne peut se faire qu'au détriment de formes locales d'organisation sociales et religieuses.
Rare au Moyen Age, l'emploi courant du mot " cathare " – lancé par le moine Eckbert de Schönau (1164) – est associé depuis le XIXe siècle à une vision déformée de certains mouvements hérétiques. Or, depuis le milieu des années 1990, un retour aux sources a radicalement changé nos connaissances en révélant que les hérétiques du Midi français ignorèrent, avant la période finale des années 1240-1320, le dualisme théologique qui leur a été imputé.
Julien Théry revient sur cette histoire, qui n'est autre que celle des contestations rencontrées par l'Eglise romaine et de leur criminalisation sous couvert de répression du dualisme. Avec l'essor, à partir du XIe siècle, des pouvoirs d'Etat dans l'Occident latin, ce que les autorités combattent chez les hérétiques, c'est avant tout le refus d'une nouvelle institutionnalisation, née dans l'Eglise avec la réforme grégorienne, et bien vite mise à profit par les Etats naissants.
A son principe ? La transcendance de pouvoirs centralisés, qui ne peut se faire qu'au détriment de formes locales d'organisation sociales et religieuses.