Les funérailles princières en Europe (XVIe-XVIIIe siècle). Volume 1, Le grand théâtre de la mort
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- Nombre de pages407
- PrésentationBroché
- Poids0.842 kg
- Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 4,1 cm
- ISBN978-2-7351-1426-9
- EAN9782735114269
- Date de parution15/05/2012
- CollectionAulica
- ÉditeurMaison des Sciences de l'Homme
Résumé
Dans l'Europe princière des Temps modernes, les funérailles
des souverains et des membres de leur famille donnent lieu à
des cérémonies fastueuses dont les historiens n'ont que fort
récemment mis en valeur le caractère fondamental. Consacré
aux rituels funéraires princiers, cet ouvrage rassemble pour la
première fois des études de cas collectés dans toute l'Europe
chrétienne du XVIe au XVIIIe siècle, ouvrant ainsi la voie à
des comparaisons fructueuses.
Depuis le XVe siècle, les rituels funéraires curiaux se conforment à un schéma en trois temps (l'exposition du corps du défunt, le convoi vers le lieu de sépulture, l'office religieux et la mise au tombeau) pouvant varier en fonction des institutions et traditions propres à chaque pays, de la conjoncture politique et religieuse, des rapports de force internes et de la position occupée dans le jeu politique européen.
Au XVIIe siècle, ce schéma est bouleversé : le modèle Renaissance, antiquisant, qui privilégie l'exposition et le convoi, est abandonné au profit de pompes funèbres baroques somptueuses à l'intérieur de l'église, où le catafalque, ou castrum doloris, occupe désormais la place centrale. Cette accentuation de la mise en scène et du caractère spectaculaire est étroitement liée à une véritable curialisation des funérailles, transformant une cérémonie originairement de nature politique et dynastique en fait de société.
Depuis le XVe siècle, les rituels funéraires curiaux se conforment à un schéma en trois temps (l'exposition du corps du défunt, le convoi vers le lieu de sépulture, l'office religieux et la mise au tombeau) pouvant varier en fonction des institutions et traditions propres à chaque pays, de la conjoncture politique et religieuse, des rapports de force internes et de la position occupée dans le jeu politique européen.
Au XVIIe siècle, ce schéma est bouleversé : le modèle Renaissance, antiquisant, qui privilégie l'exposition et le convoi, est abandonné au profit de pompes funèbres baroques somptueuses à l'intérieur de l'église, où le catafalque, ou castrum doloris, occupe désormais la place centrale. Cette accentuation de la mise en scène et du caractère spectaculaire est étroitement liée à une véritable curialisation des funérailles, transformant une cérémonie originairement de nature politique et dynastique en fait de société.
Dans l'Europe princière des Temps modernes, les funérailles
des souverains et des membres de leur famille donnent lieu à
des cérémonies fastueuses dont les historiens n'ont que fort
récemment mis en valeur le caractère fondamental. Consacré
aux rituels funéraires princiers, cet ouvrage rassemble pour la
première fois des études de cas collectés dans toute l'Europe
chrétienne du XVIe au XVIIIe siècle, ouvrant ainsi la voie à
des comparaisons fructueuses.
Depuis le XVe siècle, les rituels funéraires curiaux se conforment à un schéma en trois temps (l'exposition du corps du défunt, le convoi vers le lieu de sépulture, l'office religieux et la mise au tombeau) pouvant varier en fonction des institutions et traditions propres à chaque pays, de la conjoncture politique et religieuse, des rapports de force internes et de la position occupée dans le jeu politique européen.
Au XVIIe siècle, ce schéma est bouleversé : le modèle Renaissance, antiquisant, qui privilégie l'exposition et le convoi, est abandonné au profit de pompes funèbres baroques somptueuses à l'intérieur de l'église, où le catafalque, ou castrum doloris, occupe désormais la place centrale. Cette accentuation de la mise en scène et du caractère spectaculaire est étroitement liée à une véritable curialisation des funérailles, transformant une cérémonie originairement de nature politique et dynastique en fait de société.
Depuis le XVe siècle, les rituels funéraires curiaux se conforment à un schéma en trois temps (l'exposition du corps du défunt, le convoi vers le lieu de sépulture, l'office religieux et la mise au tombeau) pouvant varier en fonction des institutions et traditions propres à chaque pays, de la conjoncture politique et religieuse, des rapports de force internes et de la position occupée dans le jeu politique européen.
Au XVIIe siècle, ce schéma est bouleversé : le modèle Renaissance, antiquisant, qui privilégie l'exposition et le convoi, est abandonné au profit de pompes funèbres baroques somptueuses à l'intérieur de l'église, où le catafalque, ou castrum doloris, occupe désormais la place centrale. Cette accentuation de la mise en scène et du caractère spectaculaire est étroitement liée à une véritable curialisation des funérailles, transformant une cérémonie originairement de nature politique et dynastique en fait de société.