Les Francaises Pendant La Guerre De Cent Ans. Debut Du Xiveme Siecle-Milieu Du Xveme Siecle

Par : Jean Verdon

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  • Nombre de pages287
  • PrésentationBroché
  • Poids0.4 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 2,3 cm
  • ISBN2-262-00841-8
  • EAN9782262008413
  • Date de parution01/12/1990
  • CollectionPrésence de l'histoire
  • ÉditeurPerrin

Résumé

Au travers de la vie des Françaises de toutes conditions pendant la guerre de Cent Ans, c'est un tableau des mœurs de la société française au cours de plus d'un siècle de notre histoire que dresse Jean Verdon, historien reconnu du Moyen Age. Servantes ou maîtresse ? Apparemment les contemporains de la guerre de Cent Ans regardent les femmes avec les yeux de leurs ancêtres... et de nombre de leurs descendants. Bien fragiles paraissent les voix des paysannes de Montaillou ou celle de Christine de Pisan. Tenir la maison, faire des enfants, telle doit être la tâche des femmes. D'ailleurs ne sont-elles pas des êtres inférieurs ? Ni l'amour courtois, jeu aristocratique, ni le culte de Marie, vierge mère, qui risque de déprécier la sexualité conjugale, ne peuvent enrayer ce courant. De la naissance à la mort, les femmes se trouvent placées sous l'autorité masculine. Jeunes, elles dépendent de leur père. Epouses, elles doivent obéissance à leur époux. Pourtant, les femmes nobles gèrent de vastes domaines durant les absences de leur époux et jouent un rôle politique à la tête des fiefs parfois importants. Il en est qui, instruites, pratiquent le mécénat. Les paysannes aident leur époux dans certains travaux. A la ville, malgré un malthusianisme grandissant, les artisanes exercent la plupart des métiers. Mais la période est rude. Guerre étrangère et civile, peste, dépression économique jalonnent le XIVe siècle et une partie du XVe. La violence soldatesque et, plus encore, villageoise, familiale, s'exerce aux dépens des femmes. Bien des veuves sans ressources mènent une triste existence. Voilà pourquoi, entre autres raisons, on rencontre tant de marginales, particulièrement des prostituées, encore qu'on assigne alors à celles-ci un rôle social - détourner des épouses le désir des mâles célibataires, lutter contre l'homosexualité. Sombre tableau, bien éloigné de certaines visions édéniques, mais que Jean Verdon tempère. Ne peut-on se demander en effet si la misogynie n'était pas en partie le reflet de la crainte d'une domination féminine au sein du foyer ? Si on la craignait, n'était-ce pas parce qu'elle était assez répandue ? Et n'oublions pas que cette époque voit coexister Jeanne D'Arc et Colette de Corbie, réformatrice des clarisses, sans parler d'Agnès Sorel, la belle maîtresse de Charles VII.
Au travers de la vie des Françaises de toutes conditions pendant la guerre de Cent Ans, c'est un tableau des mœurs de la société française au cours de plus d'un siècle de notre histoire que dresse Jean Verdon, historien reconnu du Moyen Age. Servantes ou maîtresse ? Apparemment les contemporains de la guerre de Cent Ans regardent les femmes avec les yeux de leurs ancêtres... et de nombre de leurs descendants. Bien fragiles paraissent les voix des paysannes de Montaillou ou celle de Christine de Pisan. Tenir la maison, faire des enfants, telle doit être la tâche des femmes. D'ailleurs ne sont-elles pas des êtres inférieurs ? Ni l'amour courtois, jeu aristocratique, ni le culte de Marie, vierge mère, qui risque de déprécier la sexualité conjugale, ne peuvent enrayer ce courant. De la naissance à la mort, les femmes se trouvent placées sous l'autorité masculine. Jeunes, elles dépendent de leur père. Epouses, elles doivent obéissance à leur époux. Pourtant, les femmes nobles gèrent de vastes domaines durant les absences de leur époux et jouent un rôle politique à la tête des fiefs parfois importants. Il en est qui, instruites, pratiquent le mécénat. Les paysannes aident leur époux dans certains travaux. A la ville, malgré un malthusianisme grandissant, les artisanes exercent la plupart des métiers. Mais la période est rude. Guerre étrangère et civile, peste, dépression économique jalonnent le XIVe siècle et une partie du XVe. La violence soldatesque et, plus encore, villageoise, familiale, s'exerce aux dépens des femmes. Bien des veuves sans ressources mènent une triste existence. Voilà pourquoi, entre autres raisons, on rencontre tant de marginales, particulièrement des prostituées, encore qu'on assigne alors à celles-ci un rôle social - détourner des épouses le désir des mâles célibataires, lutter contre l'homosexualité. Sombre tableau, bien éloigné de certaines visions édéniques, mais que Jean Verdon tempère. Ne peut-on se demander en effet si la misogynie n'était pas en partie le reflet de la crainte d'une domination féminine au sein du foyer ? Si on la craignait, n'était-ce pas parce qu'elle était assez répandue ? Et n'oublions pas que cette époque voit coexister Jeanne D'Arc et Colette de Corbie, réformatrice des clarisses, sans parler d'Agnès Sorel, la belle maîtresse de Charles VII.
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