Les firmes multinationales et les droits de l'homme. Genèse d'une relation à géométrie variable

Par : Sylvie Avignon
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages170
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions12,0 cm × 20,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-494204-14-0
  • EAN9782494204140
  • Date de parution05/06/2024
  • ÉditeurCampus Ouvert

Résumé

Cet ouvrage propose une genèse de l'appropriation par les firmes multinationales de certains droits de l'homme en leur faveur, en particulier du droit de propriété. L'auteur remonte le fil du temps pour se saisir du moment des révolutions du XVIIIe siècle aux Etats-Unis et en France et de leurs Déclarations des droits de l'homme qui sont au fondement du système libéral tant au plan politique, philosophique que juridique.
L'analyse est menée en se référant notamment à deux philosophes majeurs, John Locke et Jean-Jacques Rousseau, reconnus comme ayant largement contribué à la fabrique des idées des révolutionnaires. Leurs influences croisées sur la rédaction des Déclarations des droits tant américaine que française est révélatrice de l'esprit de la fin du XVIIIe siècle mais également d'un moment fondateur de l'homme moderne : un individu sujet de droits qui doit se soumettre à l'intérêt général.
Les impacts sociétaux des activités des multinationales sont flagrants. Les ONG ne cessent d'alarmer l'opinion publique ainsi que les gouvernements des abus criants et souvent cruels à l'encontre des plus démunis. Pire encore, c'est souvent en utilisant à leur profit des voies de droit que ces géants privés écrasent, en particulier, les droits sociaux, non seulement ceux des travailleurs des pays dits du Sud mais également ceux des nations occidentales.
La justiciabilité doit pouvoir se concrétiser afin que chaque victime de ces actes abusifs voire criminels puisse être reconnue, protégée et indemnisée
Cet ouvrage propose une genèse de l'appropriation par les firmes multinationales de certains droits de l'homme en leur faveur, en particulier du droit de propriété. L'auteur remonte le fil du temps pour se saisir du moment des révolutions du XVIIIe siècle aux Etats-Unis et en France et de leurs Déclarations des droits de l'homme qui sont au fondement du système libéral tant au plan politique, philosophique que juridique.
L'analyse est menée en se référant notamment à deux philosophes majeurs, John Locke et Jean-Jacques Rousseau, reconnus comme ayant largement contribué à la fabrique des idées des révolutionnaires. Leurs influences croisées sur la rédaction des Déclarations des droits tant américaine que française est révélatrice de l'esprit de la fin du XVIIIe siècle mais également d'un moment fondateur de l'homme moderne : un individu sujet de droits qui doit se soumettre à l'intérêt général.
Les impacts sociétaux des activités des multinationales sont flagrants. Les ONG ne cessent d'alarmer l'opinion publique ainsi que les gouvernements des abus criants et souvent cruels à l'encontre des plus démunis. Pire encore, c'est souvent en utilisant à leur profit des voies de droit que ces géants privés écrasent, en particulier, les droits sociaux, non seulement ceux des travailleurs des pays dits du Sud mais également ceux des nations occidentales.
La justiciabilité doit pouvoir se concrétiser afin que chaque victime de ces actes abusifs voire criminels puisse être reconnue, protégée et indemnisée